Mexico, 25 mai (RHC) La direction du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) du Mexique mène une nouvelle guerre sale contre le président, Andrés Manuel López Obrador, dénonce le quotidien La Jornada.
Dans une large information dans sa version numérique, le journal assure que la guerre sale est dirigée sur les réseaux sociaux par l’espagnol Antonio Sola et Vladimir de la Torre, un ultraconservateur d’origine cubaine, embauchés comme conseillers par le leader du PRI, Alejandro Moreno Cárdenas (Alito).
Sola, à qui l’on attribue la phrase 'López Obrador, un danger pour le Mexique', de la campagne présidentielle de Felipe Calderón en 2006, a été recruté par l’ancien gouverneur de Coahuila et député fédéral, Rubén Moreira Valdez, délégué du Comité exécutif national (CEN) du PRI à Campeche.
Selon La Jornada, Vladimir de la Torre se présente comme conseiller, journaliste et chroniqueur, et il a accompagné le dirigeant du PRI depuis qu’il était gouverneur de Campeche.
La diffusion de messages est réalisée conjointement avec Jorge Tejero Zapata, directeur de l’image de la présidence du PRI. On attribue à De la Torre et à Tejero le contenu de l’annonce spectaculaire que le PRI a placée depuis le 10 mai sur l’esplanade de son siège national, dans laquelle on lit : 'Mexico était mieux quand ils disaient qu’il était pire'.
Le prestige du leader du PRI est au sol. La Jornada rappelle qu’à Campeche a été documentée la relation d’Alito avec l’homme d’affaires pakistanais, naturalisé hondurien, Mohamad Yusuf Amdani Bai, qui avait l’intention d’envoyer un lot de prétendus vaccins Spoutnik V au Honduras.
En rapport avec cette sale guerre, les dirigeants du PRI et les partis Action Nationale et Révolutionnaire Démocratique signeront au cours de la journée une alliance législative en présence d’Alito, Marko Cortés (PAN) et Jesús Zambrano (PRD).
Il s’agit d’une coalition législative des trois partis comme contrepoids au gouvernement fédéral depuis le Congrès dans le but d’empêcher Morena et ses alliés de maintenir la majorité absolue à la Chambre des députés.