Washington/Moscou 26 mai (RHC) Longtemps évoqué au conditionnel, le sommet entre le président américain Joe Biden et son homologue russe Vladimir Poutine aura bien lieu.
Première entre les deux chefs d’état depuis l'arrivée de Joe Biden à la Maison blanche, cette rencontre se déroulera le 16 juin à Genève, en Suisse, comme cela a été confirmé par le Kremlin et la Maison blanche dans des communiqués distincts.
A l'agenda des discussions figureront, selon le service de presse du Kremlin, les relations bilatérales entre la Russie et les Etats-Unis, la stabilité internationale, le règlement des conflits régionaux ou encore la coopération dans la lutte contre le Covid-19.
Le 24 mai, le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie Nikolaï Patrouchev s'était félicité de discussions «constructives» à Genève avec le conseiller à la sécurité nationale du président américain Jake Sullivan. Un objectif : «mettre fin au climat malsain» entre les deux pays.
Le président américain Joe Biden et le président russe Vladimir Poutine prêts à «poursuivre le dialogue» pour assurer la sécurité mondiale, avait annoncé Moscou Le 19 mai, les chefs de la diplomatie des deux pays Anthony Blinken et Sergueï Lavrov s'étaient rencontrés en Islande pour la première fois depuis le changement de gouvernement aux Etats-Unis.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait déclaré à cette occasion-là que les deux nations comprenaient «la nécessité de mettre fin au climat malsain qui s'est formé dans leurs relations ces dernières années». «Nous sommes d’avis que si les leaders de la Russie et des Etats-Unis peuvent travailler ensemble, en collaboration [...] le monde entier peut être un endroit plus sûr», avait pour sa part déclaré Anthony Blinken, notant cependant des approches «très différentes en ce qui concerne l'analyse de la situation sur la scène internationale».
Et pour cause, les sujets de désaccord ne manquent pas, entre dossier ukrainien, rôle de l'OTAN, déclarations de Joe Biden assimilant son homologue russe à un «tueur», ou encore sanctions économiques...
Source Russia Today