San José, 2 juin (RHC) Des organisations politiques, syndicales et sociales ont appelé à refuser le traitement satellitaire et de colonie que veut donner au Costa Rica le secrétaire d’État américain, Antony Blinken.
Blinken a entamé hier une visite officielle au Costa Rica, condamnée par ces groupes et défenseurs des droits, qui demandent au gouvernement du président Carlos Alvarado de revendiquer notre dignité de peuple costaricien, de sauver l’indépendance minée et la souveraineté déchue'.
C’est ce que souligne la déclaration signée par une vingtaine d’organisations, afin de s’opposer aux tentatives américaines d’imposer un monde unipolaire, ignorant l’émergence de nouveaux acteurs mondiaux dans les domaines scientifique, technologique, commercial et économique.
'Ignorer cette réalité signifierait arracher les aspirations à la paix de tous les peuples de la région, ainsi que le désir de voir respecter le droit international de maintenir des liens avec toutes les nations du monde, indépendamment des formes de gouvernement que leurs citoyens se sont données', précise-t-il.
La déclaration dénonce que Blinken a reconnu sur son compte personnel d’un réseau social qu’il apporte dans son portefeuille la nécessité que les nations au sud du fleuve Bravo s’alignent sur la vision dépassée de 'la construction d’un hémisphère plus démocratique, prospère et sûr pour tous.
Depuis des temps immémoriaux, affirment les signataires, les peuples latino-américains, caribéens et originaires n’ont jamais ni envahi ni imposé de dictatures militaires aux États-Unis.
Si la région manque de prospérité et de démocratie réelle et participative, c’est précisément à cause de la colonisation et de la spoliation que les différents gouvernements américains ont légalisées, affirment-ils.
Ils estiment que les grandes migrations continentales, sujet que le visiteur abordera lors de sa tournée, ont pour conséquence les grandes inégalités économiques et sociales que les Etats-Unis eux-mêmes promeuvent par leur odieuse ingérence politique et militaire.
De même, dans l’exercice de l’autodétermination du peuple, nous exigeons la levée immédiate du blocus inhumain imposé à Cuba, qui dure depuis plus d’un demi-siècle et constitue un crime contre l’humanité au regard des droits de l’homme, ajoutent-ils.
Nous demandons aussi, ajoute le texte de reconnaître au peuple palestinien son droit de défendre ses terres ancestrales, usurpées et confisquées par le régime criminel sioniste d’Israël, que les États-Unis cessent dès maintenant la guerre de nouvelle génération contre le Venezuela et leur ingérence dans les affaires intérieures de nos frères nicaraguayens.
En outre, ils estiment que le Gouvernement costaricien est tenu d’appuyer, dans les instances internationales, le fait que tout le poids de la justice retombe sur les responsables de l’administration passée de facto en Bolivie, ainsi que de condamner le traitement de guerre qu’Alvaro Uribe et Ivan Duque accordent à la protestation sociale en Colombie.
Source Prensa Latina