Caracas, 7 juin (RHC) Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a dénoncé l’obsession des "mercenaires de la communication" par le Venezuela, tout en ignorant les crises que vivent des pays comme la Colombie et le Brésil.
"Chacun a ses problèmes, mais laissez le Venezuela tranquille. Assez d’attaques contre notre patrie", a déclaré le président, Nicolas Maduro, en dénonçant la campagne médiatique de diffamation contre le Venezuela.
Au cours du meeting de relance de la Grande Mission Barrio Nuevo, Barrio Tricolor, le président a dénoncé le mutisme des médias face à la crise sociale que vit la Colombie et au désastre que traverse le Brésil en raison de la pandémie du nouveau coronavirus, à l’origine du COVID-19.
Pour Maduro, les campagnes quotidiennes des mercenaires à partir de divers réseaux sociaux constituent des campagnes de "poison et de mensonges".
Derrière les attaques médiatiques contre le Venezuela, poursuit Maduro, il y a les conspirateurs qui cherchent à détruire le pays.
Le chef de l’Etat vénézuélien a admis qu’il y avait des problèmes dans le pays, mais il a souligné que ce sont les Vénézuéliens qui vont les résoudre et il a appelé au respect mondial.
Le Venezuela a fait l’objet d’une campagne médiatique et de fausses nouvelles lancées par certains pays de la région.
Les États-Unis, à la tête de leurs alliés occidentaux, lancent des accusations infondées contre le Venezuela, comme son implication dans la promotion du trafic de drogue, la violation des droits humains, etc.
Jusqu’en juillet 2020, l’envoyé spécial des États-Unis pour le Venezuela, Elliott Abrams, a confirmé que Washington prévoyait de mettre en place des moyens de communication pour la radio, la télévision et Internet, afin de transmettre vers le territoire vénézuélien.
Les autorités vénézuéliennes voient derrière tout cela des complots destinés à renverser le gouvernement chaviste de Maduro et à imposer un gouvernement, dirigé par une "marionnette", au Venezuela.
Par ailleurs, le président du Venezuela, , a confirmé que son gouvernement continuera à garantir les droits humains des Vénézuéliens en collaboration avec la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet.
Dans une interview accordée ce lundi au journaliste brésilien Breno Altman, le chef de l’Etat a réaffirmé que cette nation continuera à assurer les garanties et libertés publiques de ses citoyens et a exprimé le vœu de poursuivre le travail en collaboration avec ce bureau de l’ONU.
Il a rappelé qu’il existe au Venezuela un bureau de coopération avec la Haut-Commissaire. 'Nous avons une meilleure communication. J’espère qu’à l’avenir ses rapports seront plus objectifs', a-t-il ajouté.
Le président a réaffirmé l’engagement de continuer à renforcer le système démocratique populaire dans la nation, en tant qu’héritage fidèle du dirigeant de la Révolution bolivarienne, Hugo Chavez.
'Le commandant Chávez fut le grand artisan de la démocratisation de la vie nationale, le constructeur des nouveaux pouvoirs politiques, du pouvoir populaire et citoyen. Au Venezuela, nous avons une démocratie populaire participative vigoureuse qui se poursuivra et nous aurons de nouvelles élections cette année. Tout est avec des voix, la participation et le débat public', a-t-il souligné.
Se référant à la nouvelle Assemblée nationale, élue par le peuple en décembre dernier, il a indiqué que celle-ci a inauguré une nouvelle ère, un nouveau cycle politique pour le redressement de la nation, dans la paix, au milieu de la pandémie de Covid-19 et ce malgré les assauts de l’opposition appuyée par l’administration des États-Unis.
Il a souligné que le pays continuait d’avancer et d’élaborer des stratégies pour surmonter la crise économique provoquée par les mesures coercitives et unilatérales imposées par Washington.
À cette fin, a-t-il souligné, la loi antiblocus a été adoptée, qui a permis de recevoir plus de 200 offres d’investissement étranger.
La nouvelle réglementation, a-t-il dit, a permis de 'vaincre la persécution obsessionnelle, criminelle et venimeuse de l’empire américain dans toutes les activités économiques'.
Maduro a également souligné les excellentes relations que le Venezuela entretient avec des puissances émergentes dans le monde, comme la Russie, la Chine, l’Inde, la Turquie et l’Iran, et a souligné que 'malgré la campagne brutale, le Venezuela a su cultiver ses relations'.
Source Hispan TV