Innsbruck, 16 juin (RHC) L’Université d’Innsbruck (Autriche) a identifié les restes de Jhosivani Guerrier de la Cruz comme l’un des 43 étudiants normalistes d’Ayotzinapa qui ont disparu en septembre 2014.
L’avocat des familles, Vidulfo Rosales, a confirmé aux médias mexicains que l’Université d’Innsbruck avait identifié les restes osseux trouvés à la Barranca de Carnicería, dans la municipalité de Cocula, état de Guerrero.
"Les résultats de l’analyse de ces restes sont une identification positive d’un étudiant. Il s’agit de Jhosivani Guerrero de la Cruz", a déclaré Rosales en sortant du Palais National de Mexico.
Entre le 21 et le 29 novembre 2019, des membres du Parquet général de la République ont effectué une perquisition au Barranca de la Carnicería, où ils ont découvert 15 traces de restes humains, dont six ossements ont été envoyés à l’Institut de génétique de l’Université d’Innsbruck, en Autriche, pour des tests ADN.
Jusqu’à présent, les étudiants Christian Rodriguez Telumbre (juillet 2020) et Jhosivani Guerrero de la Cruz ont été identifiés parmi les restes trouvés dans le Barranca de la Carnicería. Cette découverte fait tomber la soi-disant 'version historique' fabriquée par le gouvernement d’Enrique Peña Nieto (2012-2018), qui a affirmé que des policiers municipaux avaient enlevé et remis livré les étudiants à des membres du cartel Guerreros Unidos, qui ont fini par les tuer et les brûler dans la décharge publique de Cocula et jeter les cendres dans le fleuve San Juan.
Avec la confirmation des restes de Guerrero de la Cruz, trois étudiants de l’École Normale Rurale Raúl Isidro Burgos d’Ayotzinapa ont été pleinement identifiés. Depuis décembre 2014, l’équipe argentine d’anthropologie médico-légale a confirmé que des restes trouvés dans la décharge de Cocula appartenaient à Alexander Mora Venancio, 19 ans.
Le gouvernement de Peña Nieto avait signalé l’identification des restes de Guerrero de la Cruz dans le fleuve San Juan.
Toutefois, Vidulfo a affirmé ce mardi que les identifications rapportées par l’administration de Peña Nieto "n’avaient aucune certitude scientifique" et ne pouvaient donc pas être validées, jusqu’à présent.
(Russia Today)
