Des étudiants colombiens dénoncent des abus policiers

Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-18 18:02:03

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Bogota, 18 juin (RHC) L’Association nationale des lycéens a dénoncé  les actions violentes perpétrées par la police contre la communauté mobilisée dans la ville colombienne de Cali.

Dans un communiqué, elle a expliqué que plusieurs jeunes, parmi lesquels des jeunes  regroupés au sein de cette organisation, ont fait un sit-in culturel à Puerto Resistencia dans cette ville, département de Valle del Cauca.

Elle a précisé que la police avait tiré directement sur les jeunes et en avait blessé un à la tête et à la jambe.

Face à cela, certains étudiants ont décidé de se déplacer du point de Puerto Resistencia vers Paso del Comercio où ils ont été accueillis par des tirs de fusil de la part de la police, a-t-elle souligné.

À cet égard, elle demande à la mairie de Cali de garantir l’exercice du droit à la protestation sociale et le respect de la vie des manifestants.

Elle a également demandé le retrait immédiat de la force publique des points précisés et elle a demandé l’ouverture d’enquêtes et de procédures nécessaires pour faire la lumière sur les faits et condamner les responsables.

L’Association nationale des lycéens de Colombie tient le gouverneur de la vallée du Cauca, Clara Luz Roldán, le maire de Cali, Jorge Iván Ospina, le commandant de la police métropolitaine, Juan Carlos León, le ministre de la défense, Diego Molano, et le président Iván Duque pour responsables de la violation du droit à la vie et de l’intégrité humaine de ceux  qui exercent leur droit de protester.

Les mobilisations antigouvernementales se poursuivent en Colombie malgré la décision prise lundi dernier par le Comité national de grève d’interrompre temporairement la protestation lancée le 28 avril contre les politiques néolibérales du gouvernement.

Lors d’une conférence de presse, des représentants de ce collectif ont indiqué qu’ils avaient pris une telle décision face à l’attitude de l’administration d’Ivan Duque qui ignorait l’accord préalable sur des garanties minimales pour la protestation sociale pacifique et contre la violence contre les manifestants.

Cependant, de nombreux secteurs sociaux, principalement des jeunes, affirment que leurs protestations contre le gouvernement se poursuivront dans les rues du pays.

 

Source Prensa Latina



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