Paris, 29 juin (RHC) Le délégué permanent du Venezuela auprès de l’Unesco, Jorge Valero, a dénoncé les conséquences des mesures coercitives unilatérales américaines contre son pays dans les secteurs éducatif, scientifique et culturel, domaine de compétence de cette organisation.
Dans un entretien avec Prensa Latina, le diplomate expérimenté a précisé que l’agressivité de Washington empêche la nation sud-américaine de déployer pleinement ses programmes pour assurer l’accès inclusif à l’éducation, à la science et à la culture, une priorité de la Révolution bolivarienne depuis sa concrétisation sous la direction d’Hugo Chávez (1954-2013).
Depuis notre présentation des lettres de créance à la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, fin 2020, nous avons expliqué la situation créée par les actions coercitives unilatérales et l’urgence de leur élimination, a-t-il commenté dans cette capitale, siège de l’entité spécialisée de l’ONU.
Selon Valero, le Venezuela demande que sa plainte trouve un écho dans l’organisation, compte tenu du caractère inacceptable de la politique américaine et de son impact dans les divers secteurs de la société, qu’il a illustré par des exemples concrets.
Si nous abordons les thèmes gérés par l’Unesco, nous pouvons citer les préjudices causés par les mesures à un programme aussi important que le Système National d’Orchestre, dont bénéficie un million de personnes, dont un grand nombre étaient traditionnellement marginalisées comme les autochtones et les détenus, a-t-il noté.
Le célèbre intellectuel, auteur de près d’une trentaine de livres, a ajouté que les sanctions unilatérales limitent l’achat d’instruments de musique et encouragent l’émigration des talents formés et développés par cette initiative.
Valero a également évoqué les conséquences du blocus et de la guerre économique sur des questions d’actualité, notamment l’achat de vaccins pour combattre le Covid-19, malgré les appels des Nations Unies à faciliter le travail des États en période de pandémie.
Dans son dialogue avec Prensa Latina, l’ambassadeur a souligné la résistance du Venezuela et sa capacité de continuer à fonctionner en tant que pays face aux sanctions qui ont réduit de 99% les recettes fiscales et visent à frapper son principal secteur économique, celui du pétrole.
Il a également souligné l’attachement indéfectible de Caracas à l’inclusion sociale et à la lutte contre les asymétries, position que l’UNESCO défend dans le domaine de l’éducation, de la science et de la culture.
Source Prensa Latina