Mise en garde contre le déplacement des peuples autochtones en Colombie

Édité par Reynaldo Henquen
2021-07-04 18:15:07

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Bogota, 4 juillet (RHC) Le sénateur Feliciano Valencia a affirmé aujourd’hui qu’après l’assassinat du leader indien Luis Picasio Carampaima, les communautés ancestrales du Alto Baudó demandent l’aide du gouvernement colombien pour la crise humanitaire qu’elles traversent.

Picasio Carampaima a été décapité jeudi dernier par des membres des groupes d’autodéfense gaitanistes de Colombie (également appelés Clan du Golfe) dans le département colombien de Chocó, dans le nord-ouest du pays.

À la suite de l’assassinat, le peuple Embera Dodiva a dénoncé dans un communiqué la violence systématique et l’occupation de ses territoires par des groupes armés qui pourraient les obliger à en sortir.

'Nos territoires, jadis des lieux d’harmonie, ont été transformés en champs de mines par des groupes armés qui luttent pour le contrôle territorial', note le texte diffusé sur Twitter par Valencia, membre du Congrès du Mouvement Alternatif Indigène et Social.

Ils demandent au gouvernement d’accorder la priorité la priorité à l’aide humanitaire, à la santé et à l’éducation face à l’abandon dans lequel ils vivent.

Selon le registre de l’Institut d’études pour le développement et la paix, l’assassinat de Luis Picasio porte à 84 le nombre de dirigeants et de défenseurs des droits humains  assassinés en Colombie en 2021 seulement.

Depuis la signature de l’Accord de Paix entre le gouvernement de Juan Manuel Santos, représentant l’État et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple en 2016, le nombre d'assassinats atteint 1200.

 

Source Prensa Latina



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