Caracas, 5 juillet (RHC) Le Ministère vénézuélien des affaires étrangères a qualifié aujourd’hui de fallacieux et tendancieux le rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Dans un communiqué publié ce lundi, le ministère vénézuélien des Affaires Étrangères a indiqué que cette résolution a été impulsée par un minuscule groupe de gouvernements de pays où la situation interne est grave en matière de violation des droits de l’homme qui ont comploté pour satisfaire la politique de changement de régime menée par les États-Unis.
Malgré cela, selon le texte, cette nation sud-américaine se distingue dans son système constitutionnel harmonieux et est le bouclier protecteur de son peuple contre le blocus imposé et dirigé depuis Washington, qui constitue un grave crime contre l’humanité, a-t-il réaffirmé. 'Il est particulièrement préoccupant que ce rapport repose sur des informations fournies par des particuliers dont les motivations sont inconnues et qui n’ont pas été dûment vérifiées avec les autorités de l’État concerné, malgré les nombreuses facilités offertes pour l’exercice de ses fonctions sur le territoire national', souligne-t-il.
Le ministère vénézuélien des Affaires Étrangères rappelle en outre que ce rapport a été rédigé sur la base de prétendues allégations de violation des droits de l’homme non vérifiées et construites pour alimenter artificiellement un dossier devant la Cour pénale internationale, dans le but politique de déstabiliser les institutions démocratiques du pays.
Par ailleurs, le ministère vénézuélien des Affaires Étrangères souligne que le rapport omet de dire comment, lors de chacune des 26 visites effectuées dans les centres de détention et les locaux des services de renseignement, le Haut-Commissariat s’est entretenu avec des centaines de personnes privées de liberté, conformément à leurs propres lignes d’action.
Selon les conclusions remises à l’État vénézuélien, les personnes interrogées ont confirmé le plein respect de leur intégrité personnelle dans les établissements où elles sont détenues.
Le ministère vénézuélien des Affaires Étrangères a précisé que le Gouvernement bolivarien et les autorités compétentes avaient demandé à la représentante de cet organisme des Nations Unies de partager avec les autorités nationales des informations sur les cas présumés de violations afin de mener les enquêtes.
Le texte a noté, enfin, qu’en dépit de tout ce qui a été dit par la Haut-Commissaire, la volonté de maintenir des voies de communication et de dialogue est réaffirmée pour renforcer davantage la coopération voulue avec ce bureau.
Tout cela, a-t-il ajouté, sur la base du strict respect des principes d’objectivité, de non-sélectivité et d’impartialité, de non politisation, du respect de la souveraineté et du dialogue constructif sans agenda géopolitique au service de pouvoirs hégémoniques contraires au droit international.
Source Prensa Latina