Nations Unies, 12 juillet (RHC) Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a convoqué en septembre prochain, un Sommet mondial sur les systèmes alimentaires, après la diffusion d’un rapport alarmant sur l’augmentation de la faim au niveau mondial.
Guterres a averti que 720 à 811 millions de personnes dans le monde ont été confrontées à la faim en 2020, soit 161 millions de plus qu’en 2019.
Il a également souligné que la lutte contre la faim et la malnutrition ne peut être menée isolément des autres défis mondiaux, car nombre d’entre eux sont interconnectés, comme le reconnaît le Programme 2030.
Il est temps de tenir notre promesse : dans un monde d’abondance, nous n’avons aucune excuse pour que des milliards de personnes n’aient pas accès à une alimentation saine, ce qui est inacceptable, a déclaré le Secrétaire général des Nations unies.
Guterres a appelé à s’unir pour générer un changement urgent et a estimé que le prochain pré-sommet à Rome, à la fin de ce mois, aidera à définir quelques stratégies pour s’attaquer à la faim, l’urgence climatique, l’inégalité et le conflit, transformant les systèmes alimentaires.
La faim a explosé au milieu de la pandémie de Covid-19 et la pénurie alimentaire a laissé environ 10 pour cent de la population mondiale sous-alimentée, a averti aujourd’hui un rapport de l’ONU sur la sécurité alimentaire.
Selon le rapport présenté ce lundi, la crise de la faim s’est aggravée de manière dramatique en raison de la crise sanitaire.
À l’heure actuelle, plus de la moitié des personnes sous-alimentées vivent en Asie, mais c’est en Afrique que l’augmentation de la faim a été la plus forte.
De 720 à 811 millions de personnes ont souffert de la faim en 2020, et il est urgent de transformer les systèmes agro-alimentaires pour que chacun ait accès aux repas dont il a besoin, souligne la recherche de plusieurs agences de l’ONU.
Le rapport de 2021 a été développé sous le thème 'Transformer les systèmes alimentaires pour la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et des régimes sains abordables pour tous'.
L’enquête a été menée en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Fonds international de développement agricole, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, le Programme alimentaire mondial et l’Organisation mondiale de la santé.
Source Prensa Latina