Bogota, le 18 juillet (RHC) Des milliers de représentants des secteurs sociaux les plus divers en Colombie ont installé aujourd’hui l’Assemblée Nationale Populaire à Cali pour la construction collective d’un paquet de propositions pour la transformation du pays.
Au rendez-vous participent toutes les expressions populaires qui ont pris part à la grève nationale dont les personnes d’ascendance africaine, des indigènes, des paysans, des étudiants, des travailleurs, des organisations de quartier, entre autres.
Depuis le 28 avril dernier, des centaines de milliers de Colombiens descendent dans la rue contre les politiques du gouvernement d’Ivan Duque, et exigent un ensemble complet de revendications comme l’inscription gratuite pour que les jeunes puissent entrer dans les universités publiques.
Ils appellent également à la cessation de la violence dans le pays, à la stigmatisation des peuples originaires et des communautés ethniques en général, à l’accès à l’emploi, aux études, à la santé publique universelle et à la mise en œuvre de l’Accord de paix.
Les différents secteurs expriment leurs exigences à travers les mobilisations, les soupes populaires, les assemblées populaires, les réunions ouvertes, les camps, les espaces humanitaires, entre autres organisations nées spontanément dans le contexte de la grève.
Les manifestants expriment par ces mobilisations et ces initiatives leur désaccord avec le gouvernement et le cabinet du président, Ivan Duque, qu’ils accusent de violer systématiquement les droits de l’homme.
La rencontre, installée ce dimanche à Cali, vise à renforcer l’articulation des demandes et à renforcer la mobilisation sociale.
Cali a été l’épicentre des processus de résistance dans le contexte des graves violations des droits de l’homme des manifestants par la force publique et les paramilitaires, selon des allégations.
Selon l’Institut d’études pour le développement et la paix, dans le contexte de la grève nationale, 48 manifestants ont été assassinés à Cali, et 26 des criminels présumés identifiés seraient des membres de la force publique.
Source Prensa Latina
