Buenos Aires, 30 juillet (RHC) Au moins 50 dirigeants de 16 pays, dont deux présidents en exercice, participent aujourd’hui à un sommet virtuel pour le deuxième anniversaire du Groupe de Puebla, qui présentera un modèle solidaire de développement.
Pour célébrer l’événement, l’alliance progressiste fondée en juillet 2019 dans la ville mexicaine de Puebla, a convoqué tous ses membres et ceux qui plus récemment ont rejoint le projet déjà consolidé comme un grand espace régional.
Caractérisée par sa défense de la démocratie, l’autodétermination des peuples, l’alliance présentera à cette occasion une proposition de système solidaire de développement pour surmonter l’inégalité et les effets du Covid-19, qui a eu un impact négatif en Amérique latine, les Caraïbes et l’Espagne, a indiqué le groupement.
Les présidents Alberto Fernández (Argentine) et Luis Arce (Bolivie) présideront le sommet au cours duquel seront présents d’autres membres-fondateurs et anciens présidents comme le Colombien Ernesto Samper, l’Équatorien Rafael Correa, l’espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et le dominicain Leonel Fernández.
D’autres personnalités telles que l’ancien président chilien Marco Enríquez-Ominami, le président du parti mexicain Morena, Mario Delgado, et l’ancienne ministre colombienne, Clara López, entre autres représentants du progressisme latino-américain, feront également entendre leurs voix.
L’ancien président Samper, membre actif du Groupe, a annoncé la veille que la plénière commémorative lancera le modèle solidaire de développement, qui doit remplacer le modèle discrédité, qui n’a pas généré de croissance, équité, et encore moins intégration régionale indépendante et souveraine, ont-ils affirmé.
Parmi les autres participants à la journée virtuelle, on peut citer les anciens dirigeants brésiliens Luis Inacio Lula Da Silva et Dilma Rousseff et le bolivien Evo Morales.
Ces derniers mois, le Groupe s’est élargi et s’est distingué par sa lutte contre les guerres dites judiciaires, la recherche de l’unité des forces progressistes et le respect absolu des droits de l’homme.
Source Prensa Latina