Beijing, 3 août (RHC) Le quotidien gouvernemental chinois Global Times a accusé les États-Unis d’être "le plus grand propagateur de la pandémie" et a ajouté que l’administration de Joe Biden tente de faire porter au pays asiatique la responsabilité de l’augmentation du nombre de cas de contamination parmi ceux qui refusent de se faire vacciner, au lieu de reconnaître leur propre "incapacité" à faire face à la situation et à assumer leurs responsabilités "comme une superpuissance au moment critique d’une crise mondiale".
Après avoir mentionné que les Etats-Unis ont décidé d’annuler pour les personnes vaccinées les recommandations sur le port de masques dans les espaces publics fermés, puis d’annuler la décision le 27 juillet, l’éditorial du journal a attribué au gouvernement américain "quatre péchés "dont le premier serait le plus grand nombre de cas et de décès par covid-19 et son rôle dans la propagation du virus dans le monde.
"Malgré le vaccin, les Etats-Unis reviennent au premier rang pour les nouveaux cas quotidiens confirmés de covid-19", indique l’article, qui reproche également à Washington de contribuer "peu" à la lutte mondiale contre le coronavirus tout en étant "le pays technologiquement le plus avancé du monde et avec la plus grande force intégrale", question qui donnerait forme à son second "péché".
"La seule contribution des Etats-Unis a été leur participation à la mise au point des vaccins, mais jusqu’à présent, le pays n’en a exporté qu’une petite quantité", a-t-il déclaré. Il ajoute que "pendant la phase initiale de la pandémie, les Etats-Unis n’ont pas fourni le matériel dont ils avaient grand besoin, comme des masques et des respirateurs, et n’ont pas progressé dans le développement de médicaments spécifiques".
Les deux derniers péchés du gouvernement américain, affirme Global Times, ont été de "faire peu dans l’organisation générale de la lutte contre le virus" et de "politiser le traçage des origines" de l’agent pathogène, faisant de la Chine "un bouc émissaire".
"Exhorter la population à porter des masques est devenu une tâche difficile à promouvoir pour ce pays. Les États-Unis sont divisés quant à leur attitude vis-à-vis des vaccins. Leur pratique de donner la priorité au capital dans la lutte contre l’épidémie est un mauvais exemple pour le reste du monde", affirme l’article, qui conclut que la nation américaine est "le principal responsable de la confusion actuelle sur la façon de traiter le covid-19", il n’est donc pas exclu que la situation épidémiologique actuelle "provoque une nouvelle mutation du virus".
Source Russia Today