Nations Unies, 3 août (RHC) Le monde a besoin d’un Plan Global de Vaccins pour au moins doubler la production d’immunisants contre le Covid-19 et assurer leur distribution équitable, objectifs qui apparaissent aujourd’hui très lointains dans diverses régions.
C’est ce qu’a souligné le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, sur son compte Twitter officiel, et il a mentionné trois domaines prioritaires pour améliorer l’accès à ces doses.
Guterres a indiqué qu’il était urgent d’intensifier les échanges de technologies et de connaissances, de renforcer et de développer les capacités de production locales dans le monde entier et de s’attaquer aux goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement.
Depuis le milieu de l’année 2020, le plus haut représentant des Nations Unies a souligné que, premièrement, pour faire face à la pandémie de Covid-19, il est nécessaire d’assurer une distribution équitable des vaccins.
Récemment, un rapport conjoint du Programme des Nations Unies pour le développement, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Université d’Oxford a indiqué que l’accès inégal aux vaccins contre le Covid-19 aura un effet durable et profond sur la reprise socio-économique.
Le moment est venu de garantir rapidement les vaccins, d’éliminer les obstacles à l’augmentation de la production et de fournir un soutien financier pour les distribuer équitablement afin de parvenir à une véritable reprise économique mondiale, a-t-il souligné.
La représentante de l’OMS en Égypte, Gaeema Al Gasseer, a déploré l’absence de vaccins pour les pays les moins avancés.
Le plan initial était de distribuer deux milliards de doses à ces nations par le biais du mécanisme Covax, une initiative mondiale lancée à cette fin, mais il a été impossible d’atteindre ce chiffre parce que la production est inférieure à la demande, a-t-elle souligné dans une interview avec le quotidien égyptien Al Ahram.
Alors que l’objectif était de vacciner 10 pour cent de la population mondiale en septembre 2021, 40 pour cent en décembre et 70 pour cent l’année prochaine, cela n’a pas été atteint, a exposé Al Gasseer.
À titre d’exemple, elle a cité le cas de l’Afrique, où moins d’un pour cent de ses habitants ont été vaccinés à ce jour.
Source Prensa Latina