LA CEPALC appelle à une plus grande coordination des nations d'Amérique Latine et des Caraïbes pour lutter contre la pandémie

Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-04 18:03:49

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Santiago du Chili, 4 août (RHC) La Secrétaire Exécutive de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Amérique Latine et les Caraïbes (CEPALC), Alicia Bárcena, a précisé que la région a besoin d'une plus grande coordination entre les pays pour mettre fin à la pandémie du Covid-19.

Lors du séminaire virtuel sur les défis, les besoins et les opportunités de la vaccination contre Sar Cov-2 organisé par le Bureau Régional des Sciences pour l'Amérique Latine et les Caraïbes de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO), Bárcena a précisé que les pays d'Amérique Latine et des Caraïbes doivent renforcer leurs capacités à développer et produire leurs propres vaccins contre le coronavirus, comme le démontrent l'Argentine, Cuba, le Brésil et le Mexique.

« Il est urgent d'avoir une orientation régionale. L'Amérique Latine et les Caraïbes ont des capacités de production de médicaments génériques d’une grande efficacité mais il existe une contrainte : le développement technologique de notre région a stagné. Il y a une absence d'une base commerciale technologique empêchant une augmentation de la productivité observée dans les pays développés », a déclaré Alicia Bárcena.

La Secrétaire exécutive de la CEPALC a déclaré que la région devrait progresser vers l'autosuffisance en vaccins et en médicaments dans le cadre de la pandémie et cela ne se fera qu’avec des protocoles et des mécanismes complets. Alicia Bárcena a précisé que cela devrait être un complément à l'accès universel aux soins de santé primaire, mais sans préciser  si les soins sont gratuits.

« Nous devons garantir un accès équitable aux vaccins et mettre en avant l'importance de la solidarité mondiale. Nous devons insister pour que le système multilatéral fonctionne. Les pays avec excédent de vaccins, comme les États-Unis et le Canada, devraient accorder la priorité à notre hémisphère », a déclaré Bárcena, bien que la réalité montre un détachement de la région et un intérêt économique nettement non solidaire.

Alicia Bárcena a indiqué que la Cepal progressait dans cinq lignes d'action pour la production de vaccins : un mécanisme régional pour l'achat de vaccins, la création de consortiums, des plateformes d'essais cliniques, l'accès à la propriété intellectuelle et un inventaire des capacités régionales.

 

Source Telesur



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