Lima, 29 août (RHC) Le secrétaire général du Parti Pérou Libre (PPL), parti au pouvoir, Vladimir Cerrón, a dénoncé aujourd’hui la persécution politique à la suite de la perquisition de sa maison et de locaux du pàrti à Lima et dans la ville de Huancayo.
Le dirigeant, qui réside à Huancayo, a condamné dans un message Twitter 'la persécution politique contre le Parti et ses dirigeants, qui a entraîné la perquisition de notre siège et de mon domicile'.
Il a remercié les différents témoignages de solidarité reçus et a appelé l’unité 'contre ceux qui contrôlent les pouvoirs de l’Etat à leurs fins'.
Les perquisitions s’inscrivent dans le cadre d’une enquête pour blanchiment d’argent et utilisation à des fins électorales du produit de pots-de-vin reçus par des fonctionnaires du gouvernement régional de Junín (dont la capitale est Huancayo), dont Cerrón était gouverneur ; il nie catégoriquement les accusations.
Le dirigeant a reçu le soutien du Pérou libre et du groupe parlementaire le plus nombreux du Congrès de la République, qui ont convenu que le parti s’était déclaré entièrement disposé à collaborer avec les enquêtes relatives à ses activités et à ses campagnes électorales.
La commission législative a souligné le fait que les perquisitions ont été effectuées 'avec une rapidité surprenante, inhabituelle dans d’autres cas similaires'.
Les déclarations réaffirment l’engagement de continuer à collaborer avec les enquêtes et les législateurs rejettent toute tentative d’intimidation de la part de la police et des acteurs de la justice ou de violation du droit à un procès juste.
La déclaration du parti souligne le fait que les perquisitions ont eu lieu le lendemain du succès du Gouvernement, qui a obtenu un vote de confiance du Parlement à la majorité de l’opposition
Il a noté que l’opération aurait été la réponse des groupes de pouvoir et de l’oligarchie à cette réalisation.
Source Hispan TV