Les États-Unis se retirent de trois de leurs bases militaires illégales en Syrie

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-02 09:40:13

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Téhéran, 2 septembre (RHC) Les États-Unis se sont retirés de trois de leurs bases militaires illégales en Syrie, le lendemain de leur départ humiliant d’Afghanistan.

La chaîne arabophone iranienne Al-Alam a rapporté, en citant une source militaire, que trois des bases militaires américaines en Syrie ont été évacuées et que l’on s’attend à ce qu’il en soit de même pour les bases de Washington en Irak.

Selon le rapport, l’un des sites libres de troupes américaines est celui du champ pétrolifère d’Al-Omar, situé dans la province de Deir el-Zor (est de la Syrie), et considéré comme l’une des plus grandes bases des forces américaines dans le pays arabe.

La source a ajouté que les deux autres bases évacuées se trouvaient près de la ville de Qamichli, dans le gouvernorat de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie.

L’évacuation des bases syriennes susmentionnées a eu lieu un jour après l’impact de deux roquettes sur la base militaire américaine dans le camp gazier de Konico, à l’est de Deir el-Zor.

Les troupes et installations militaires des États-Unis en Syrie, établies sans le consentement du gouvernement du pays arabe, sont de plus en plus visées par des tirs de missiles, alors que le rejet populaire de la présence militaire américaine dans le pays arabe, qui a commencé en 2014 sous le prétexte de lutter contre le groupe terroriste Daech, se renforce.

Hadi al-Ameri, chef de la coalition Al-Fath au parlement irakien, a réclamé mardi le départ de toutes les forces américaines au plus tard jusqu’au 31 décembre de cette année et a clairement indiqué aux forces étrangères que "l’Irak n’est pas l’Afghanistan".

Les déclarations de cet éminent chef des unités de mobilisation populaire (Al-Hashad Al-Shabi, en arabe) ont eu lieu le même jour où Washington a achevé l’évacuation de ses troupes d’Afghanistan, mettant ainsi fin à une campagne d’invasion de deux décennies, qui est considérée comme la plus longue guerre des États-Unis.

Des observateurs et des analystes soulignent que la nouvelle tendance de Washington à réduire sa présence, non désirée dans la région, reflète que les Etats-Unis n’ont plus d’autre choix que de mettre fin à leur ingérence dans les affaires d’autres pays.

(HispanTV)



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