Buenos Aires, 8 septembre (RHC) Le président argentin, Alberto Fernández, a déclaré aujourd’hui que le monde a besoin d’une justice sociale et environnementale, tout en soulignant que l’horloge du changement climatique ne s’arrêtera que si tout le monde fait quelque chose.
Lors du discours d’ouverture du Sommet latino-américain sur le changement climatique intitulé « Dialogue de haut niveau sur l’action climatique dans les Amériques », organisé par cette nation australe, le président a invité les personnes présentes à promouvoir un dialogue fraternel sur la façon de penser un projet commun dans notre maison commune.
Aujourd’hui, a-t-il dit, il est urgent d’entreprendre des actions climatiques et d’envisager des mécanismes novateurs permettant de mieux reconstruire et de renforcer les liens de coopération.
Soulignant que l’Argentine et le gouvernement actuel placent l’action climatique au centre des priorités, il a avancé que lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 25) qui se tiendra à Glasgow, en Écosse, le mois prochain, le pays annoncera une augmentation de deux pour cent de sa contrition à la lutte contre ce fléau, ce qui se traduit par un engagement de 27,7 pour cent supérieur à celui présenté en 2016.
À un autre moment de son discours d’ouverture, Fernández a souligné qu’il n’y a pas de crise écologique étrangère à la crise sociale, comme le dit le pape François. La richesse du monde doit être envisagée en valorisant les actifs environnementaux. Les leçons tirées de la pandémie avec les vaccins doivent être appliquées. Nous devons appliquer les droits de tirage spécial du Fonds monétaire international pour réduire le choc climatique et le choc financier, a-t-il souligné.
L’importance d’une politique n’est pas donnée seulement dans la déclamation, mais par un montant de son budget et des réglementations intelligentes qui génèrent des incitations, le reste étant l’engagement engagé de quatre secteurs clés : pays débiteurs, créanciers, institutions financières internationales et secteur privé.
Il s’agit d’écouter le cri de notre terre et de nos peuples, a déclaré le Président près de la fin de son discours de bienvenue, dans lequel il a souhaité que ce Sommet, auquel participaient six chefs d’état aboutisse à des solutions.
Ensemble, nous pouvons faire partie d’une génération qui a essayé de sauver notre planète, séparés, nous serons dominés par la cupidité mondiale qui n’a pas été en mesure d’empêcher la destruction, a-t-il conclu.
Source Prensa Latina