Buenos Aires, 13 septembre (RHC) Le président argentin, Alberto Fernández, a déclaré aujourd’hui qu’il espérait renverser les résultats des primaires, où l’alliance opposante « Ensemble pour le Changement » l’a emporté dans plus de 10 provinces, sur la voie conduisant aux élections générales.

Calme et décontracté, le Président a souligné qu’il n’y avait rien de plus important que d’écouter le peuple et a souligné qu’il y avait manifestement une demande que le Gouvernement n’a pas satisfaite auprès des électeurs et qu’à partir de demain, ils commenceraient à travailler dur à cette fin.

Accompagné de la vice-présidente Cristina Fernández, le chef de l’Etat a parlé à la nation depuis le siège de son parti « Front de Tous », après les résultats de cette première phase électorale et a rappelé qu’elle s’est déroulée dans un contexte particulier parce que la vérité est que, « Nous vivons toujours dans une pandémie qui nous complique la vie.

'Nous avons tous fait un énorme effort en ce moment, et il est évident que nous n’avons pas réussi à convaincre les gens de nous rejoindre comme nous l’espérions. Nous tous ici, nous écoutons le verdict avec respect et attention parce que nous savons qu’il y a des erreurs commises et que nous apprenons d’elles', a-t-il déclaré.

Au cours de son discours, le président a déclaré que cet énorme test des primaires est une donnée qu’ils considéreront après avoir souligné que deux modèles de pays sont en jeu en Argentine, l’un incluant tous et l’autre laissant des millions de côté.

Fernandez a invité les candidats de son camp politique à ne pas perdre un jour. La campagne vient de commencer et en novembre il faut remporter la victoire car nous avons un engagement avec l’Argentine, le pays a besoin de ne pas revenir en arrière, a-t-il ajouté après avoir ajouté que la nation doit avancer avec la justice sociale, le développement et plus de travail.

Il faut sortir dans les rues, retourner dans les quartiers et expliquer aux Argentins qu’il y a un pays à construire, a-t-il ajouté.

Enfin, le chef de l’Etat a indiqué qu’il ne baisserait pas les bras et a demandé l’accompagnement de ses compatriotes dans ces deux années de gouvernement à venir. 'J’ai besoin d’aide, humblement. Je ne veux rien de plus que terminer ce mandat en laissant un pays debout, sans pauvres et avec des gens qui ont du travail'.

Source Prensa Latina