Caracas, 21 septembre (RHC) Le gouvernement du Venezuela dénoncera au Mexique les plans de conspiration et de boycott contre le processus de dialogue avec la Plateforme unitaire de l’opposition, a déclaré aujourd’hui le président Nicolás Maduro.
Lors de l’installation du commandement de campagne du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) en vue des élections de novembre, Maduro a confirmé la volonté d’avancer dans l’agenda convenu avec le secteur le plus radical de la droite de l’opposition, pour faire avancer les efforts en vue de la coexistence pacifique et de la stabilité du pays.
Le président vénézuélien a réaffirmé que l’administration colombienne d’Iván Duque avait pris des mesures pour mettre fin aux négociations entamées le 13 août en faveur de la compréhension et de la réconciliation entre les Vénézuéliens.
À cet égard, le chef de l’État a rejeté l’hostilité marquée à l’égard du Venezuela dans l’intervention du président de la Colombie devant l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Sur la reprise prochaine des pourparlers à Mexico, Maduro a souligné l’engagement de travailler pour la récupération des richesses pillées au pays, la relance de l’économie, le salaire et le bien-être social intégral.
En ce qui concerne les élections régionales et municipales du 21 novembre, le chef d’état vénézuélien a insisté sur son appel à la participation populaire aux urnes pour consolider la démocratie, la paix et la souveraineté nationale.
Il a également chargé le Réseau d’articulation et d’action sociopolitique du PSUV de mener une campagne de mobilisation au niveau territorial, pour consolider l’unité des forces politiques associées à la révolution bolivarienne afin d’assurer la victoire aux élections.
Le 21 novembre, les Vénézuéliens sont appelés à se rendre aux urnes pour élire les 23 gouverneurs et 335 maires du pays, ainsi que 253 membres des assemblées législatives et 2471 conseillers municipaux.
Le renouvellement du Conseil national électoral et la convocation d’élections régionales et municipales ont fait partie des accords issus de la table ronde nationale de dialogue mise en place en septembre 2019 entre le Gouvernement bolivarien et la prétendue opposition démocratique.
Source Prensa Latina