Evo Morales a dénoncé le lien entre les mercenaires de droite pour renverser les gouvernements

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-23 15:56:15

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La Paz, 23 septembre (RHC) L’ancien président bolivien Evo Morales a dénoncé aujourd’hui l’alliance qui existe entre la droite internationale et des éléments mercenaires pour renverser des gouvernements, dont ceux de son pays et d’Haïti.

Sur son compte Twitter, Morales a cité le cas d’Arcángel Pretel, également connu sous le nom de Gabriel Pérez, ancien membre du FBI des États-Unis, qui aurait participé au magnicide de Jovenel Moïse, en Haïti, mais il était également en Bolivie en 2020 où il a rencontré des fonctionnaires du Ministère de la Défense de facto avant les élections présidentielles.

'Alors que certains médias, pas tous, nient le coup d’État et défendent les putschistes, la presse révèle de nouvelles données qui confirment des liens de la droite bolivienne avec des mercenaires internationaux impliqués dans l’assassinat du président Moïse', a déclaré le leader indigène.

Morales a souligné que cette nouvelle révélation démontre une fois de plus la conspiration de la droite et de l’Organisation des États américains contre la démocratie bolivienne, puisque pour le coup d’État perpétré en novembre 2019, les gouvernements de l’Équateur et de l’Argentine, soumis aux États-Unis, ont envoyé des armes et des moyens  répressifs aux putschistes.

Il a ajouté que plus tard, pour éviter la victoire du peuple bolivien, qui a retrouvé la démocratie avec le vote en faveur de Luis Arce, l’ancien ministre de la Défense, Fernando López, aujourd’hui en fuite, avait préparé un deuxième coup d’État avec Pretel et d’autres mercenaires.

Le dirigeant du Mouvement pour le socialisme en Bolivie a résumé le désastre économique, politique et social engendré par la gestion du gouvernement de facto, associé à la gestion désastreuse de la pandémie de Covid-19, qui a provoqué un recul d’au moins 10 ans dans son pays, selon les données de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes.

 

Source Prensa Latina



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