Nations Unies, 26 septembre (RHC) L’ambassadeur vénézuélien auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à Genève (Suisse), Héctor Constant Rosales, a rejeté la légitimité d’un rapport d’une mission du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDHNU) sur les indices de violations des droits de l’homme au Venezuela.
"Le rapport contient un grand nombre de faussetés et de calomnies qu’il est impossible de lui accorder la moindre crédibilité", a souligné le diplomate vénézuélien dans la 48ème session du CDH.
Constant Rosales a assuré que le document a été élaboré sans aucune rigueur méthodologique et scientifique et, à titre d’exemple, il a relevé que la recherche a été effectuée "à distance par les gouvernements subordonnés à Washington" sans preuve valable.
Le représentant du Gouvernement vénézuélien auprès de l’instance internationale a qualifié le rapport de "politisé, partial et sélectif" et il a souligné que l’enquête vise à "légitimer de fausses réalités" à des fins politiques pour faire croire que le système des droits de l’homme du Venezuela est une organisation incompétente.
Constant Rosales a affirmé que le Venezuela a dénoncé devant la Cour Pénale Internationale les mesures coercitives des États-Unis.
Le 15 septembre, lors d’une session de la 48ème session de la CDHNU, le rapporteur spécial de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Alena Douhan, dans un rapport sur son voyage au Venezuela, a souligné que les sanctions imposées contre ce pays "ne correspondent pas aux exigences du droit international et ont eu un effet dévastateur sur l’ensemble de la population vénézuélienne".
Source Prensa Latina