Le Venezuela dément les violations présumées de l’espace aérien colombien

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-27 18:44:14

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Caracas, 27 septembre (RHC) Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino, a démenti aujourd’hui les accusations faites par la Colombie concernant la violation présumée de son espace aérien par un avion de renseignement des Forces armées nationales bolivariennes (FANB).

Selon un communiqué du ministère colombien des Affaires Étrangères, l’appareil sans pilote aurait pénétré jusqu’à 1,2 kilomètre dans le territoire colombien, au sud du cours du fleuve Arauca qui sert de frontière entre les deux pays, à proximité de la municipalité d’Arauquita.

Dans un message publié sur le réseau social Twitter, le ministre a dénoncé les prétentions du gouvernement colombien de créer un scénario de déstabilisation pour boycotter le déroulement des pourparlers entre l’exécutif bolivarien et le secteur le plus radical de l’opposition.

'Il nous est très difficile de prendre au sérieux le fil conducteur qui décrit la narration guerrière colombienne pour brouiller le dialogue au Mexique. Il fait penser que les super-agences de renseignement voisines sont passées de la protection de la production et du trafic de stupéfiants à la consommation', ironise Padrino sur la plate-forme communicationnelle.

Le haut commandement militaire a mis en garde contre la possibilité de fabriquer de nouveaux faux incidents dans le but de justifier une intervention militaire des États-Unis au Venezuela.

La semaine précédente, la FANB a dénoncé la violation de l’espace aérien vénézuélien par un drone de type Hermes, appartenant à l’armée de l’air colombienne.

Le lundi 20 septembre à 16 h 48, les systèmes d’exploration du Commandement de la défense aérospatiale intégrale ont détecté l’appareil susmentionné sur la commune de Jesús María Semprúm, dans l’État occidental de Zulia, sans autorisation de survol, a informé le Ministère de la défense dans un communiqué.

Le Ministère vénézuélien de la défense a souligné que cet événement constituait une menace pour la sécurité de la nation sud-américaine car il s’agit d’un appareil militaire utilisé pour les missions de reconnaissance aérienne.

De même, l’institution militaire a affirmé que la violation de la souveraineté territoriale n’était ni involontaire ni fortuite, puisqu’elle coïncidait avec la présence en Colombie de l’amiral Craig Faller, chef du commandement sud des États-Unis, lors de sa deuxième visite en territoire colombien cette année.

 

Source Prensa Latina



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