Bogota, 28 septembre (RHC) Les organisations syndicales et les mouvements colombiens qui composent le Comité National de Grève se sont mobilisés à nouveau ce mardi contre l’agenda néolibéral promu par le président Ivan Duque et contre la corruption.
Le président de la Centrale Unitaire des Travailleurs (CUT) et porte-parole du Comité, Francisco Maltés, a indiqué que les mobilisations de ce 28 septembre veulent attirer l’attention du Congrès pour qu’il entame la discussion des 10 projets de loi présentés le 27 juillet dernier.
À partir du 28 avril et pendant 50 jours consécutifs, des manifestations et des mobilisations ont eu lieu contre les mesures néolibérales du gouvernement colombien, considéré comme la plus grande explosion sociale des 70 dernières années.
Le Comité national de grève a annoncé le 15 juin la suspension temporaire des mobilisations, sans que cela implique la fin des manifestations et des protestations sociales dans le pays sud-américain.
La décision de la collectivité a été prise après la militarisation, la répression policière contre les manifestations pacifiques et le refus du gouvernement de signer un accord préalable à la garantie de la protestation sociale.
Au cours des plus de 50 jours de mobilisation sociale en Colombie, au moins 87 personnes sont mortes du fait de la répression policière, selon les données de l’organisation Campagne « Défendre la Liberté est une question de Tous »
(Source Telesur)