Le Pape François demande la cessation des agressions, des blocus et des sanctions

Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-17 17:38:50

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

o

Rome, 17 octobre (RHC) Le Pape François a appelé à la cessation des agressions, des blocus et des sanctions de la part de pays puissants contre n’importe quelle nation dans le monde.

Dans un message vidéo aux participants à la deuxième session de la IVe Rencontre mondiale des Mouvements Populaires, le Souverain Pontife a dit non au néocolonialisme et il a ajouté que les conflits doivent être résolus dans des instances multilatérales comme les Nations Unies.

Nous avons déjà vu se terminer les interventions, les invasions et les occupations unilatérales, même si elles se font sous les plus nobles motifs ou sous les plus beaux habits, a-t-il souligné en faisant référence aux "résistances aux changements dont nous avons besoin et auxquels nous aspirons".

"Des résistances qui sont profondes, enracinées, qui vont au-delà de nos forces et de nos décisions", a-t-il souligné.

Le changement personnel, a-t-il dit, est nécessaire, mais il est aussi indispensable d’ajuster nos modèles socio-économiques pour qu’ils aient un visage humain, parce que tant de modèles l’ont perdu.

En ce sens, le Pape a exprimé qu’en pensant à de telles situations, il devient pétitionnaire et a ensuite présenté, au nom de Dieu, un cahier de requêtes adressé à différents secteurs.

Il a demandé aux grands laboratoires de libérer les brevets et de permettre à chaque pays, chaque peuple, chaque être humain d’avoir accès aux vaccins.

Il a demandé aux groupes financiers et aux organismes internationaux de crédit d’annuler les dettes "si souvent contractées contre les intérêts" des peuples des nations pauvres.

François a fait aussi d’autres demandes, avec un profond sens humain et de défense de l’environnement, aux grandes corporations extractives et alimentaires, aux fabricants d’armes, aux géants de la technologie et des télécommunications et aux médias.

Ce système avec sa logique implacable du profit échappe à tout contrôle humain. Il est temps de freiner la locomotive, une locomotive hors contrôle qui nous mène à l’abîme. Il est encore temps, a souligné François.

 (Source : Cubadebate)



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up