Bogota, 24 octobre (RHC) L’opposant représentant à la Chambre du Congrès David Racero et d’autres hommes politiques de Colombie ont exhorté le gouvernement à mettre en œuvre l’Accord de paix comme seul moyen de mettre fin au Clan du Golfe.
Ils ont fait remarquer que l’arrestation du narcotrafiquant Dairo Antonio Úsuga, alias Otoniel, le principal chef de ce groupe criminel également connu sous le nom d’Autodéfenses Gaitanistas de Colombie, pouvait créer un scénario d’exacerbation de la violence par des disputes pour occuper 'son poste', loin de supposer la fin de cette structure.
Selon Rancero, la mise en œuvre de l’Accord de paix et la garantie d’une présence intégrale de l’État (et pas seulement de la force publique) dans les territoires les plus reculés est essentielle, mais elle a toujours été refusée.
Pour sa part, le sénateur du pôle démocratique alternatif Iván Cepeda a exprimé l’espoir que l’arrestation du narcotrafiquant conduira bientôt à un processus de soumission à la justice et de démobilisation des milliers de membres du Clan du Golfe, qui est une puissante organisation armée illégale.
Alias 'Otoniel', qui a participé à de nombreux groupes armés et à divers conflits violents dans le pays, connaît bien les liens de ses organisations paramilitaires, hauts gradés militaires et politiques d’extrême droite. Allez-vous le faire taire ? a demandé Cepeda.
Hier après-midi, le président colombien, Iván Duque, a confirmé l’arrestation du narcotrafiquant Dairo Antonio Úsuga, alias Otoniel, le principal chef du 'Clan du Golfe'.
'Cette opération de nos forces militaires et de la police, avec l’appui du Procureur de Colombie, est le coup le plus fort qui ait été porté au trafic de drogue en ce siècle. Il n’est comparable qu’à la chute de Pablo Escobar dans les années 90, a souligné Duque dans une déclaration.
Source Prensa Latina