Nations Unies, 27 octobre (RHC) Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a souligné mardi la nécessité de combler "l'écart de leadership" dans l'action climatique avant la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui aura lieu à Glasgow, en Écosse.

Il a tenu ces propos à l'occasion du lancement du rapport 2021 du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) sur l'écart en matière d'émissions intitulé "The Heat Is On" ("Ça chauffe").

Le rapport montre qu'avec les contributions déterminées au niveau national et d'autres engagements fermes des pays du monde entier, le monde est parti pour subir une augmentation catastrophique de la température mondiale d'environ 2,7 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels, a noté le chef de l'ONU.

"Comme l'indique le titre du rapport de cette année, il y a urgence, et comme le montre le contenu du rapport, le leadership dont nous avons besoin est loin. Très loin".

L'horloge tourne. L'écart d'émissions est le résultat d'un manque de leadership. Mais les dirigeants peuvent toujours en faire un tournant vers un avenir plus vert au lieu d'un point de basculement vers une catastrophe climatique, a poursuivi M. Guterres. "L'ère des demi-mesures et des promesses creuses doit prendre fin. Le moment de combler l'écart de leadership doit commencer à Glasgow", a-t-il souligné.

Alors que les dirigeants mondiaux se préparent pour la conférence de Glasgow, ce rapport est un autre signal d'alarme.

A moins que les émissions mondiales de carbone soient réduites de 45% par rapport aux niveaux de 2010 d'ici à 2030, l'objectif de l'Accord de Paris d'une augmentation de la température de 1,5 degré ne sera pas atteint, a averti  Guterres.

Les scientifiques sont clairs sur les faits. Désormais, les dirigeants doivent être tout aussi clairs dans leurs actions. Ils doivent venir à Glasgow avec des plans audacieux, limités dans le temps et prioritaires pour atteindre des émissions nettes nulles, a-t-il conclu.

Source Xinhua