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Miami, 1er nov. (RHC)- Robert Scola, juge fédéral de Miami, a rejeté ce lundi 7 des 8 chefs d’accusations retenus contre Alex Saab, diplomate vénézuélien d’origine colombienne, arrêté illégalement au Cap-Vert et extradé vers les États-Unis le 16 octobre dernier.
La décision est intervenue quelques heures après qu'un autre magistrat ait accédé à la demande de la défense de reporter au 15 novembre une audience prévue lundi, car Alex Saab, en quarantaine en raison des protocoles de prévention du Covid-19 n'a pas encore rencontré ses avocats.
Les décisions de justice de lundi interviennent deux semaines après la première comparution du fonctionnaire vénézuélien devant le tribunal de Miami, où il a plaidé non coupable et refusé toute collaboration pour obtenir une réduction de sa peine.
L'extradition d’Alex Saab du Cap-Vert, où il a été arrêté au milieu de l'année dernière, a encore tendu les relations entre les États-Unis et le Venezuela et a entraîné la rupture des pourparlers entre le gouvernement vénézuélien et l'opposition.
En 2018, Caracas a accrédité Alex Saab en tant qu'envoyé spécial en Iran pour faciliter l'acquisition de fournitures médicales, de nourriture et d'autres biens, face aux obstacles imposés par le blocus nord-américain.
Le président Nicolas Maduro a qualifié l’arrestation au Cap-Vert et l’extradition ultérieure du diplomate vers les États-Unis d’enlèvement. Il a souligné que cette action illégale s’inscrit dans la stratégie de siège économique mise en place par l’administration Trump contre le Venezuela.
L’arrêt de la Cour fédérale de Miami va à l’encontre des sanctions prises par l’Office du Contrôle des Actifs étrangers relevant du Département du Trésor des États-Unis. Celui-ci avait sanctionné Alex Saab pour son implication présumée dans des systèmes de corruption.
Source: Prensa Latina