Lors d'une réunion qui a eu lieu la veille à Acra , la capitale ghanéenne , les ministres africains de la santé se sont engagés à exercer une surveillance plus étroite pour dépister les cas de virus , améliorer la collaboration transfrontalière avec les communautés locales et l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé.
Dans des déclarations à la presse, Francis Kasolo, directeur de la prévention et du contrôle des maladies pour l'Afrique de l'organisme international a signalé qu'au moins 467 personnes sont mortes à cause du virus depuis février dernier et il a appelé les leaders politiques , religieux et communautaires à augmenter l'appui psycho-social et la compréhension de la situation de l'Ebola.
Le communiqué officiel de la rencontre a indiqué que jusqu'à maintenant, la fermeture des frontières n'est pas prévue pour freiner la propagation de la maladie, mais les efforts des organismes régionaux comme l'Union Africaine et la Communauté Économique des États de l'Afrique Occidentale doivent être renforcés pour sensibiliser la population sur les risques.
Les autorités sanitaires internationales sont d'avis qu'il est très difficile de contrôler l'actuelle épidémie du virus qui cause de la fièvre, des vomissements, des hémorragies et produit la mort à 90 % des personnes atteintes, car cela concerne trois gouvernements ce qui rend plus complexes les protocoles sanitaires.
