Santiago, 16 novembre (RHC) Le candidat à la présidence chilienne Eduardo Artés a réitéré son "soutien profond" à Cuba, à la Bolivie, au Venezuela et au Nicaragua face aux plans déstabilisateurs des Etats-Unis.
Par une déclaration, le candidat de la gauche à la présidence a dénoncé les "tentatives désespérées" de l’impérialisme pour "frapper de manière coordonnée en Amérique latine les gouvernements populaires et de gauche, dont les peuples ont décidé de prendre la voie de la souveraineté et de lutter pour celle-ci, même si les patrons du nord ne l’aiment pas".
Le professeur et historien chilien, membre du parti Union patriotique, a déclaré que l’impérialisme, dirigé par les Etats-Unis, a recours à la "violence réactionnaire, aux blocus économiques et à la pression internationale de la part de la presse" pour déstabiliser les gouvernements de la Bolivie, du Nicaragua, du Venezuela et de Cuba.
Il a mis en garde contre les tentatives des "gouvernements pro-yankees qui prétendent mettre en place un environnement qui justifie leurs actions putschistes, comme ils l’ont fait au Chili en 1973".
Cependant, Artés a assuré que les peuples libres comme celui de Cuba "affronteront et écraseront ce jeu criminel du Gouvernement américain" et "ne laisseront jamais laisser la botte yankee s’imposer sans lutter".
Il a averti que le fascisme et l’impérialisme "cherchent sans relâche à reconquérir le pouvoir qu’ils détenaient un jour", et qu’il est donc du devoir de chaque nation libre de défendre sa souveraineté et de lutter pour sa patrie.
Le candidat à la présidence du Chili a conclu en soulignant qu’il se rangeait, comme toujours, "du côté des nations qui luttent pour leur souveraineté nationale" et a réitéré son "profond soutien" aux gouvernements populaires de Cuba, de la Bolivie, du Venezuela et du Nicaragua.
Artés a dit, à maintes reprises, que quiconque "se bat pour être souverain" a la sympathie de son parti.
Le candidat de la gauche, qui a inscrit sa candidature présidentielle le 23 août, a promis qu’en cas de victoire aux élections pour remplacer le millionnaire entrepreneur Sebastián Piñera, il travaillera pour rendre aux Chiliens tous les droits qui leur ont été volés sous les gouvernements néolibéraux.
Artés sera entrera en lice aux élections du 21 novembre avec six autres rivaux, à savoir l’ancien dirigeant étudiant Gabriel Boric, le candidat officiel du centre-droite Sebastian Sichel, l’avocat d’extrême-droite José Antonio Kast, la sénatrice de centre-droit Yasna Provoste, le cinéaste progressiste Marco Enríquez-Ominami et l’économiste Franco Parisi.
(HispanTV)