Caracas, 23 novembre (RHC) Le ministère vénézuélien des Affaires Étrangères s’est opposé à l’ingérence des Etats-Unis dans ses affaires et considère "le comble du cynisme" leurs tentatives de discréditer les élections.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères du Venezuela a exprimé son rejet des interventions de Washington qui, dans le cadre de sa politique systématique de non-reconnaissance des élections d’États souverains, tente "sans succès de discréditer" les élections régionales et municipales du 21 novembre dans le pays bolivarien.
"C’est le comble du cynisme qu’un pays où il existe une démocratie indirecte, avec des élections au second degré et qui a déclaré une guerre économique brutale contre le Venezuela ; qui soumet le peuple vénézuélien à un blocus généralisé et qui soutient un groupe de criminels qui pillent actuellement les avoirs de la nation, prétende avoir la morale pour remettre en question les élections en alléguant l’absence de libéraux ou d’autres conditions", lit-on dans le texte.
La note indique également que, néanmoins, "l’impérialisme" nord-américain est "le grand perdant" de ces élections, au cours desquelles le parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), au pouvoir, s’est imposé dans 20 des 23 gouvernorats du pays, alors que l’opposition n’a remporté que trois états, car elle a l’intention d’agresser Caracas sous ce genre de prétextes, a dénoncé le ministère vénézuélien des Affaires Étrangères.
Le secrétaire d’État nord-américain Antony Blinken a accusé le gouvernement vénézuélien de "priver une fois de plus les Vénézuéliens du droit de participer à un processus électoral libre et équitable" et a dénoncé de prétendues "arrestations arbitraires d’acteurs politiques et de la société civile". Washington "continuera à travailler avec ses partenaires vénézuéliens et internationaux pour continuer à faire pression sur Caracas, a-t-il ajouté.
Washington lance de telles accusations contre Caracas alors que plus de 300 observateurs internationaux se trouvaient dans le pays sud-américain pour observer le processus électoral, dont l’Union européenne (UE), l’Organisation des Nations unies (ONU) le Centre Carter des États-Unis et le Conseil d’experts électoraux d’Amérique latine (Ceela), entre autres.
Selon le rapport du Réseau des intellectuels pour la défense de l’humanité, quelque 8.151.793 citoyens se sont rendus aux urnes pour exercer leur droit de vote, soit 41,8 % de la population convoquée, ce qui a été considéré par les observateurs une comme un taux extraordinaire de participation au niveau international.
Source HispanTV