Moscou, 25 novembre (RHC) La porte-parole du ministère russe des Affaires Étrangères, Maria Zakharova, a signalé aujourd’hui que les déclarations contre la légitimité des élections régionales et municipales vénézuéliennes représentent une tentative de déstabilisation artificielle de la situation du pays.
"Ces déclarations sont devenues coutumières. Elles n’ont pas de fondement, elles confirment l’ignorance de la réalité par ceux qui les font", a averti la fonctionnaire. Elle a souligné que seuls les Vénézuéliens ont le droit de déterminer la voie de développement de leur État et que les autres pays doivent respecter leur volonté et ne pas permettre l’ingérence dans leurs affaires intérieures.
Selon Zakharova, Moscou continuera de plaider pour une solution politique aux désaccords internes au Venezuela et exclut tout scénario impliquant des pressions destructrices de l’extérieur.
Plus de huit millions d’électeurs se sont rendus aux urnes le 21 novembre pour élire les autorités départementales et municipales.
Jusqu’à présent, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) et ses alliés du Grand Pôle patriotique ont remporté la victoire dans 19 des 23 gouvernorats, tandis que celle de Barinas reste à attribuer.
Le 22 novembre dernier, le ministère vénézuélien des Affaires Étrangères a publié un communiqué rejetant la déclaration d’ingérence des États-Unis visant à discréditer les élections dans la nation sud-américaine.
L’exécutif bolivarien a condamné la pratique systématique de Washington consistant à ignorer les processus électoraux des pays souverains.
"Au fur et à mesure que les résultats des élections sont connus, il est clair que le grand perdant est l’impérialisme américain et ses alliés au Venezuela qui ont subi une défaite brutale en tournant le dos au peuple", a indiqué le texte.
Caracas s’est interrogé sur la position des secteurs de l’opposition qui incitaient à l’application de mesures coercitives illégales contre le pays sud-américain et se livraient à des intérêts étrangers.
Les États-Unis remettent en question la légitimité d’élections qui ont eu l’accompagnement de plus de 300 observateurs internationaux, la participation de 87 forces politiques et de 67 mille candidats d’opposition.
Source prensa Latina
