Mexique, 30 novembre (RHC) Le président argentin, Alberto Fernández, a appelé aujourd’hui les membres du Groupe de Puebla à travailler ensemble pour réduire les inégalités et promouvoir la justice sociale en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Prenant la parole au troisième sommet virtuel du rendez-vous, le président a fait l’éloge de la manière dont, au cours de ses deux courtes années, cette alliance progressiste a progressé avec des mesures fermes pour parvenir à des discussions, entre un groupe important de dirigeants de la région et de l’Espagne, sur ce présent qui nous concerne, nous devons vivre en communauté, a-t-il dit.
Ce sont des temps très difficiles, a noté dans son message Fernandez, après avoir souligné que l’on surmonte aujourd’hui le fait tragique laissé par le Covid-19, mais a souligné qu’il y a un devoir éthique d’apprendre de tant de douleur à voir de quelle manière, entre tous, on peut mettre en place un monde différent.
Déclarant que la pandémie a mis en évidence les inégalités et a confirmé que le système économique a créé un monde de richesse pour beaucoup et de pauvreté pour des millions, il a souligné que cette réalité devenait un impératif qui oblige à le changer.
Le monde mérite un débat différent parce que, jour après jour, l’inégalité persiste, a-t-il souligné en citant comme exemple le cas de l’Afrique, continent abandonné à son sort par la situation sanitaire, tout en rappelant que 90 pour cent des vaccins ont été distribués dans 10 pour cent des pays les plus puissants du monde, ce qui est une grande injustice.
Dans son discours, le dirigeant argentin a appelé à travailler pour que la justice sociale règne une fois pour toutes et pour cela il a demandé de récupérer les drapeaux du développement.
IL a également relevé que l’Amérique latine reste aujourd’hui le continent le plus inégalitaire du monde et où l’écart entre riches et pauvres est le plus grand. Si nous ne résolvons pas cette question une fois pour toutes, nous continuerons à nous heurter à cette réalité des inégalités dans laquelle quelques-uns jouissent et des millions souffrent, a-t-il ajouté.
Après avoir réitéré la nécessité de travailler ensemble, Fernández a plaidé pour retrouver la logique du développement productif pour tout le continent, et pour le faire à l’exemple des grands hommes qui ont uni l’Amérique latine : Simón Bolívar, José de San Martín, Antonio José de Sucre et tant d’autres.
Enfin, il a remercié tous les membres du Groupe de Puebla de ne pas baisser les bras et d’aller de l’avant. Vaincu est celui qui cesse de se battre et nous continuons de nous battre, -a-t-il conclu-.
Source Hispan TV