Mexico, 30 novembre (RHC) L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a plaidé aujourd’hui pour la réforme des Nations Unies et a appelé à une nouvelle gouvernance mondiale pour résoudre les conflits.
«L’ONU ne représente plus ce qu’elle représentait. Il faut une nouvelle gouvernance mondiale qui ait une autorité morale pour résoudre les conflits, qui construise plus d’égalité dans le monde », a déclaré Lula lors de son intervention, à travers une connexion à distance, lors de la VIIe Rencontre du Groupe de Puebla, qui se tient dans la capitale mexicaine.
Il a estimé que l’Amérique latine doit miser sur le modèle d’intégration de l’Union européenne «parce que c’est un patrimoine de la démocratie. Ils essaient de construire un modèle qui intègre et unit les peuples. Nous devons suivre cet enseignement en Amérique latine», a-t-il souligné.
Pour Lula, « cette troisième rencontre intervient à un moment d’inquiétude. Quel sera l’avenir de l’humanité après la pandémie de Covid-19 ? Que pouvons-nous faire pour les plus pauvres» a-t-il demandé.
Et je continue avec la question : «Que pouvons-nous faire pour les travailleurs qui ont perdu leur emploi?».
Lors d’une intervention précédente en janvier, le fondateur du Parti des travailleurs du Brésil avait exhorté le mécanisme à devenir un acteur international pour réaliser les rêves de millions de personnes et les représenter dans d’autres forums dans le monde.
«Il faut que le groupe soit un acteur international, qu’il ait de la force en dehors de nos réunions», a-t-il déclaré à cette occasion-là.
Il a insisté pour que les décisions prennent corps, car l’alliance est la chose la plus représentative que l’on ait dans nos pays et elle doit être présente, «être plus active, vivante, en discutant des aspirations de millions de travailleurs».
Créé à la mi-2019, le Groupe de Puebla compte 54 leaders progressistes de 16 pays.
Il a pour objectif de renforcer l’intégration régionale, de promouvoir le débat et d’articuler la conception de programmes et de modèles engagés en faveur d’une croissance inclusive, de l’accès au travail, à l’éducation, à la santé et à un logement décent.
Les anciens présidents José Luis Rodriguez, du Gouvernement espagnol, Ernesto Samper, de la Colombie, Rafael Correa, de l’Équateur, et Fernando Lugo, du Paraguay, assistent à la réunion.
L’ex-présidente brésilienne Dilma Roussef y participe également, tout comme Lula, par une connexion à distance ainsi que le dirigeant de la Bolivie, Luis Arce.
Source Prensa Latina