Bogota, 1 décembre (RHC) Le système intégral pour la paix en Colombie, dont font partie la Juridiction spéciale pour la paix (JEP), la Commission de la vérité et l’Unité de recherche des personnes portées disparues (UBPD)a présenté mardi le Mécanisme unifié de surveillance des risques du Système intégré pour la paix.
Cette plate-forme numérique devrait contribuer à alerter la société civile et les autorités sur d’éventuelles violations des droits à la vie, à l’intégrité physique, à la liberté et d’autres sujets et organisations participant aux processus de paix.
Selon la JEP, le mécanisme permettra de visualiser les incidents de sécurité qui affectent les victimes, comme c’est le cas des ex-combattants des Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée populaire (FARC-EP) et des dirigeants sociaux.
Dans un communiqué sur la présentation du Mécanisme unifié de surveillance, la JEP a rappelé que depuis la signature de l’Accord de paix (novembre 2016), 326 ex-combattants des FARC-AP et 1026 dirigeants sociaux ont été tués.
Il a précisé que 26 % de ces victimes de violence politique sélective appartenaient à des organisations participant au Système intégral pour la paix.
Le lancement du Mécanisme unifié de suivi devrait être suivi par les dirigeants sociaux de la région des Monts de Marie, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Mission de vérification de l’Organisation des Nations Unies (ONU)entre autres organisations. (Source:Telesur)