La Paz, 12 décembre (RHC) Le président de la Bolivie, Luis Arce, a remercié son homologue argentin, Alberto Fernández, pour la reconnaissance de la démocratie dans son pays lors du sommet sur le thème organisé par les Etats-Unis, soulignent aujourd’hui des médias locaux.
Selon l’agence de presse ABI, Arce a salué le fait que Fernández a cité l’exemple de la Bolivie, alors que le pays se remet encore des dommages causés par le coup d’État de 2019 et de l’année de gouvernement de facto qui l’a suivi.
Il a relevé sur son compte tweeter que la Bolivie a subi un coup avec l’aval d’une grande partie de la communauté internationale et l’Organisation des États américains (OEA), mais qu’elle "a pu restaurer la démocratie", a-t-il ajouté.
Merci, frère président Alberto Fernández, d’avoir cité la Bolivie comme exemple de rétablissement de la démocratie au sommet organisé par les États-Unis, a déclaré Arce.
Lors de son intervention au rendez-vous virtuel organisé par la Maison-Blanche, le président argentin a dénoncé le fait que le complot qui a forcé le président Evo Morales à démissionner a bénéficié du silence complice de l’OEA et du soutien des gouvernements de la région, a rappelé l’ABI.
Toutefois, il a insisté sur le fait que, par la voie électorale et avec une victoire décisive, les Boliviens ont recouvré les institutions et l’exercice des valeurs démocratiques consacrées dans leurs lois.
«La Bolivie (...) a pu se redresser et retrouver la démocratie, et aujourd’hui les institutions y sont pleinement en vigueur. Je souligne cette réalité de la Bolivie en ce jour où la démocratie nous convoque, parce que peut-être la Bolivie est aujourd’hui un bon exemple de l’importance de la démocratie», a souligné Fernández lors de la réunion.
Le soi-disant sommet pour la démocratie et les droits de l’homme convoqué par le président américain Joe Biden, a pris fin le 10 décembre dernier et il a été marqué par des vues divergentes entre ceux qui soutiennent la vision de Washington sur le sujet et ceux qui affirment qu’il s’agissait d’une rencontre excluant des modèles alternatifs.
Qualifiée de fiasco par des analystes, le rendez-vous a réuni des représentants d’une centaine de pays qui n’ont approuvé aucune des propositions de Washington censées "renforcer les valeurs démocratiques".
Sopurce Prensa Latina