L’ONU : une crise humanitaire alarmante en Afghanistan menace les droits humains fondamentaux

Édité par Reynaldo Henquen
2021-12-14 13:15:49

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Genève, 14 décembre (RHC) L’ONU a mis en garde aujourd’hui contre une crise humanitaire profonde en Afghanistan qui menace les droits humains les plus fondamentaux de millions de personnes.

La Haut-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme Nada al Nashif a averti que dans le pays d’Asie centrale, la vie économique était dans une large mesure paralysée.

«Avec l’arrivée de l’hiver, les femmes, les hommes, les garçons et les filles sont confrontés à une pauvreté et à une faim aiguës", a-t-elle déclaré.

Elle a déploré que de plus en plus d’Afghans "aient du mal à satisfaire leurs besoins de essentiels» et a déclaré que les citoyens vulnérables augmentaient.

Al Nashif a mentionné en particulier les femmes qui sont parfois poussées à prendre des mesures désespérées comme le travail des enfants, le mariage des mineurs et même la vente d’enfants.

Elle s’est également déclarée préoccupée par les informations persistantes faisant état d’exécutions extrajudiciaires dans l’ensemble du pays, malgré l’amnistie générale annoncée par les Taliban après leur retour au pouvoir le 15 août.

Au moins une centaine d’anciens membres des forces de sécurité et d’autres personnes liées au gouvernement de l’ancien président Ashraf Ghani ont été tués jusqu’en novembre, la plupart des morts étant attribuées aux Taliban.

La Haut-Commissaire adjointe a rappelé que depuis le retour des Taliban au pouvoir, "le nombre de victimes civiles est de plus en plus élevé, avec des femmes et des enfants représentant près de la moitié du total».

Cependant, cette partie de la population reste victime et exposée, "étant donné que des campagnes impitoyables d’attaques meurtrières" continuent de la part de la branche de l’organisation terroriste État islamique en Afghanistan et d’autres groupes armés, a-t-elle souligné.

Cette année, plus de 600 000 Afghans ont été déplacés à l’intérieur du territoire, dont 80 % sont des femmes et des enfants. 

 

Source Prensa Latina      



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