Caracas, 15 décembre (RHC) Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino López, a rejeté aujourd’hui des accusations sans fondement de son homologue colombien Diego Molano concernant la responsabilité présumée de ce pays dans l’explosion à l’aéroport de Cúcuta.
La détonation a fait trois morts, après quoi Molano, sans fournir de preuves, a désigné comme responsables présumés des groupes irréguliers qui, depuis le territoire vénézuélien, organiseraient et financeraient des actions terroristes contre la Colombie.
Dans un message publié sur le réseau social Twitter, Padrino López a rejeté les tentatives répétées de l’administration d’Iván Duque d’impliquer le Venezuela dans son conflit interne.
"Alors que la xénophobie accentue les crimes contre les migrants vénézuéliens sous le regard complice de Duque, sa mauvaise gouvernance se tourne vers le vieux tour de rendre responsable le voisin. La stabilité de la Colombie ne sera pas assurée ici tant que son nez sera blanchi de poussière", a ironisé le ministre sur son compte sur le réseau social Twitter.
À plusieurs reprises, le pouvoir exécutif bolivarien a réaffirmé son attachement à la paix en Colombie et démenti les allégations selon lesquelles des dissidences des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) seraient présentes sur son territoire ainsi que l’insurrection Armée de libération nationale (ELN).
À cet égard, le ministre de la Communication et de l’Information, Freddy Ñáñez, a dénoncé la "mauvaise intention du gouvernement épuisé" d’Iván Duque en prétendant lier les autorités vénézuéliennes à des groupes irréguliers.
"Accuser le Venezuela des conséquences d’un processus de paix avorté par l’extrémisme de droite n’empêchera pas le peuple colombien de les juger", a souligné Ñáñez sur son compte Twitter.
Source Prensa Latina