Tegucigalpa, 14 janvier (RHC) Le groupe parlementaire du parti Liberté et Refonte (Libre) a annoncé, par un communiqué, son absence à la clôture du Congrès national, prévue pour le 17 janvier prochain au Honduras.
Les parlementaires ont dénoncé devant le peuple et la communauté internationale les actes qu’ils ont qualifiés de contraires à l’éthique politique et citoyenne, commis par les représentants du Parti national (PN) au pouvoir en décembre 2021 et janvier 2022.
Le texte indique que ces actions, exacerbées par le triomphe retentissant de Xiomara Castro le 28 novembre dernier, représentent le comportement criminel de cette organisation politique
Pour les constituants de Libre, le PN est une structure criminelle dangereuse qui a détourné les institutions du pays d’Amérique centrale et les a mises à l’ordre du crime organisé et a marqué son attitude comme un boycott de la nouvelle administration.
À son avis, ils cherchent à compromettre davantage l’avenir de la nation, à entraver le rétablissement de l’État de droit et à répéter les chiffres par lesquels le Honduras constitue le deuxième territoire le plus pauvre et le plus corrompu d’Amérique latine et des Caraïbes, seulement dépassé par Haïti.
Selon Libre, le PN a approuvé un budget général de la République, sans compter sur le financement ou les sources de revenus pour l’année fiscale en cours, axé sur ses actes de corruption et non sur la refonte du pays ou sur le bien-être commun.
De même, les députés ont adopté des lois "absurdes et anticonstitutionnelles" pour favoriser plus de 30.000 personnes employées dans des programmes d’aide sociale supposés comme Vie Meilleure, Con Chamba Vivís Mejor et Guías de Familia, alors que le peuple émigre et souffre de très hauts indicateurs de chômage. (Source:PL)