Augmentation de la présence des carabiniers dans le nord du Chili en raison de la montée de la criminalité

Édité par Reynaldo Henquen
2022-02-01 19:23:52

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Santiago du Chili, 1 février (RHC) Le ministre de l’Intérieur, Rodrigo Delgado, a annoncé l’augmentation du nombre de carabiniers à Iquique, capitale régionale de Tarapacá, dans le nord du Chili, en réponse à la montée de la criminalité au cours de l’année dernière.

La décision intervient après que des centaines de personnes sont descendues dans les rues de la ville pendant la fin de semaine et que des camionneurs ont bloqué les routes d’accès à la ville, en protestation contre l’augmentation de l’activité criminelle et la migration incontrôlée.

Les crimes les plus fréquents en 2021 ont été la traite d’êtres humains, avec une augmentation de 501 %; les homicides, avec près de deux fois plus de cas que l’année précédente; le port d’armes blanches et la vente de drogues.

Dans les quartiers où les taux de criminalité sont les plus élevés, qualifiés localement de "conflictuels", le nombre de carabiniers augmentera de 80, ainsi que d’autres policiers en civil qui effectueront des contrôles migratoires, a indiqué le quotidien La Tercera.

Les opérations, a précisé le ministre de l’Intérieur, se poursuivront jusqu’au 11 mars, quand l’actuel gouvernement cessera ses fonctions.

Selon Diario Uchile, les récentes manifestations ont montré un caractère fortement anti-migrant avec le rapport d’attaques contre un étranger qui aurait dû être protégé par les carabiniers.

Des faits similaires ont été rapportés le 27 septembre dernier, quand des organisations d’Iquique ont convoqué une marche qui a rassemblé plus de cinq mille personnes sous le slogan NON + Migration.

Face à ces réactions, le ministre a indiqué que les étrangers susceptibles d’être expulsés seront notifiés.

À l’opposé, le Collège des journalistes et le Réseau des journalistes migrants ont dénoncé les menaces et les attaques contre la presse de la part de manifestants et ont dénoncé l’escalade violente d’entités ultranationalistes qui promeuvent des manifestations "contre les groupes vulnérables de migrants et de demandeurs d’asile".

La déclaration de ces organisations a également attiré l’attention sur l’utilisation irresponsable de l’information dans les médias et sur la diffusion rapide des discours de haine sur les réseaux sociaux. (Source:PL)



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