Washington, 17 février (RHC) L’avocat du diplomate vénézuélien Alex Saab a nié que son client ait collaboré en tant qu’informateur de la DEA.
Robert Scola, juge du district sud de la Floride (États-Unis), a ordonné mercredi la divulgation de deux documents du dossier judiciaire de Saab. L’un de ces documents mentionne la collaboration du diplomate vénézuélien pendant un an en tant qu’informateur de l’Agence américaine des stupéfiants (DEA) et la remise de sa fortune dans le cadre d’un accord conclu avec Washington pour faire face à des accusations pour sa conduite criminelle, avant d’être arrêté en Juin 2020 au Cap-Vert.
À cet égard, dans un communiqué publié mercredi, son avocat David Rivkin a démenti ces déclarations et a déclaré que toute interaction que Saab a eue avec le ministère de la Justice des États-Unis et d’autres autorités du pays nord-américain ont obtenu "la pleine connaissance et le soutien" du Venezuela.
Rivkin a expliqué que le seul but de ces rencontres était de confirmer que ses entreprises n’avaient rien d’illégal, et a souligné que Saab reste un citoyen loyal et diplomate du Venezuela et que "Il ne fera jamais rien qui nuise aux intérêts du pays et du peuple auquel il a fait tant de contributions.
De son côté, Roigar López, communicateur numérique et membre du Mouvement Free Alex Saab, a également rejeté les tentatives de lier le diplomate vénézuélien comme "source supposée collaboratrice de la DEA" et a indiqué qu’ils "tentent de faire passer Alex Saab pour un traître ou un mouchard".
"Mais pourquoi a-t-il été torturé pendant près de 500 jours au Cap-Vert ? Les traîtres ne sont pas torturés, ils vivent comme des rois aux États-Unis, comme Hebert Garcia, destructeur de la Nouvelle Conferry ou Cliver Alcalá, entraîneur de l’opération Gédéon", a-t-il ajouté.
Source Prensa Latina