New York, 20 février (RHC) Helen La Lime, directrice du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti, a averti que le pays se trouvait toujours dans une crise politique et institutionnelle aiguë, caractérisée par le contrôle des groupes armés criminels sur la vie de millions d’Haïtiens.
Lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU, Helen La Lime a souligné que malgré quelques progrès pour mettre fin à la crise politique, économique et humanitaire, la situation dans le pays s’est aggravée après l’assassinat de Jovenel Moïse, toujours tendue et fortement polarisée.
La situation politique en Haïti reste tendue et fortement polarisée plus de sept mois après l’Assassinat du Président Jovenel Moïse, a déclaré l’envoyée de l’ONU, Helen La Lime, devant le Conseil de sécurité.
Concernant la situation des gangs, la représentante de l’ONU en Haïti a expliqué que, bien que la police ait essayé d’arrêter la vague de crimes violents, elle est surchargée, avec peu de personnel et de ressources, de sorte qu’elle ne peut pas faire face à l’insécurité croissante engendrée par les groupes criminels.
Les gangs en Haïti utilisent les enlèvements, les assassinats et les violences sexuelles et sexistes comme méthodes pour terroriser les populations et étendre ainsi leur contrôle territorial, a déclaré Helen La Lime.
La Lime a souligné la nécessité de mettre en œuvre des mesures de contrôle des armes illégales, des projets socioéconomiques et des activités de réinsertion visant à créer des emplois pour lutter contre les gangs.
Les groupes criminels armés ont un contrôle fort sur la vie économique et sociale de millions d’enfants, de femmes et d’hommes : ces bandes ont recours aux enlèvements, Les assassinats et les violences sexuelles et sexistes comme méthodes de terreur des populations et d’extension de leur contrôle territorial, a regretté La Lime.
Pour la représentante de l’ONU, des réformes structurelles sont nécessaires en Haïti pour lutter contre l’impunité et la corruption, tout en renforçant le système judiciaire et en transformant l’économie "de manière durable".
Source Telesur