La Havane, 21 février (RHC) Le ministère public du Honduras enquête sur l’existence ou non de plaintes ou d’affaires en suspens contre l’ancien président de ce pays, Juan Orlando Hernández, à la demande du juge Edwin Ortez.
La requête répond à l’article 6 du traité bilatéral d’extradition entre les États-Unis et la nation centraméricaine et indique que si le requérant, en l’occurrence l’ancien président, poursuit des procédures sur le territoire d’origine, il doit d’abord clarifier sa situation juridique.
Au Honduras, la plupart des accusés recherchés par Washington ont été jugés et condamnés en territoire américain, même, les experts considèrent comme indéfendable la reddition de l’ancien dirigeant à la justice américaine.
Hernandez est accusé, entre autres, de complot visant à importer une substance contrôlée et d’utilisation ou de port d’armes à feu comme mitrailleuses et engins destructeurs; il est également accusé d’avoir introduit 500 tonnes de cocaïne sur le marché nord-américain.
Les preuves émises par l’ambassade des États-Unis à Tegucigalpa situent les crimes dans la période de sa présidence du Congrès national (2010-2014), puis comme président de la république de 2014 jusqu’au 27 janvier dernier quand il a été remaplcé par Xiomara Castro.
À la suite de la demande d’extradition, les autorités honduriennes ont procédé à son arrestation le mardi 15 et, le lendemain, l’ancien président a comparu devant le juge Ortez, qui a accordé un mois aux avocats pour la présentation des moyens de la défense. (Source : PL)