Caracas, 5 juin, (RHC) Le gouvernement des États-Unis a porté atteinte à toute possibilité de succès du Sommet des Amériques, en excluant Cuba, le Nicaragua et le Venezuela de la rencontre a relevé le président Nicolás Maduro depuis Caracas.
Dans une interview accordée à l’espace ‘Dialogue international conduit par Atilio Borón, et diffusé par Radio Madre AM350 et Radio del Sur, le chef d’État vénézuélien a souligné le rejet majoritaire de l’Amérique latine et des Caraïbes du traitement discriminatoire de Washington contre ces nations.
“Plus de 25 gouvernements du continent ont rendu publique leur protestation et leur exigence pour que tous les pays de la région soient invités », a signalé le chef d’état vénézuélien.
Il a par ailleurs déclaré que « l’Amérique reprend son cap », à un rythme pareil à celui du virage politique de l’époque du président Hugo Chávez (1954-2013) et d’autres leaders régionaux.
Concernant les mesures coercitives unilatérales adoptées par les États-Unis contre la nation sud-américaine, Nicolás Maduro a souligné que Caracas maintient un groupe d’exigences très claires sur la nécessité de la levée immédiate des actions punitives contre l’économie et la société vénézuélienne.
Dans ce sens, le chef d’État a souligné que le gouvernement états-unien a pris des mesures modérées mais efficaces, en accordant des licences à l’entreprise Chevron pour entamer les processus visant la reprise de la production de pétrole et de gaz au Venezuela, a rapporté la Presse de la Présidence.
Nicolás Maduro a déclaré que le Venezuela dispose du cadre juridique nécessaire pour produire de manière conjointe avec des sociétés mixtes et des compagnies du monde entier.
Concernant les relations avec la Colombie, le chef d’État a déclaré que le gouvernement vénézuélien souhaite la paix, la rencontre et la coopération avec ce pays voisin.
“Le prochain président colombien devrait réviser les plans de l’armée et de la Direction nationale de Services secrets de la Colombie », a ajouté Nicolás Maduro, tout en réitérant sa dénonciation des plans d’agression contre le Venezuela, conçus dans la nation voisine.
À cet égard, le chef d’État vénézuélien a accusé l’administration d’Iván Duque d’avoir été l’instrument des États-Unis au cours des quatre dernières années pour exporter le terrorisme, le trafic des drogues, la violence et la conspiration de la Colombie contre le Venezuela.
Source Prensa Latina