Quito, 22 juin (RHC) La Confédération de nationalités indigènes de l’Équateur (Conaie) a accepté aujourd’hui de dialoguer avec le gouvernement sur les revendications qui ont maintenu les secteurs sociaux en grève pendant neuf jours, mais elle a exigé des garanties.
L’organisation s’est prononcée quelques heures après la diffusion d’une lettre du président de la République, Guillermo Lasso, dans laquelle il a exprimé la volonté du gouvernement d’établir des pourparlers avec la Conaie et le reste des groupes participant à la grève entamée le 13 juin.
Le président de la Conaie, Leonidas Iza et des dirigeants d’autres organisations ont souligné lors d’une conférence de presse que les protagonistes des marches sont victimes d’une crise profonde déclenchée par la pandémie du Covid-19 et qu’actuellement ils manquent de ressources pour survivre.
À cet égard il a ajouté qu’après des tentatives ratées, l’esprit de dialogue et de quitter ces espaces ayant obtenu des résultats se sont épuisés, mais qu’ils ont la volonté de discuter des mécanismes pour résoudre les conditions défavorables de la population et de rétablir les droits sociaux violés par la politique économique.
Dans ce sens, Leonardo Iza a exigé les garanties immédiates des conditions d’exercice de leurs droits politiques, afin de permettre aux organisations sociales de se réunir pour ajuster les procédures, les positions et les réponses face au nouveau rapprochement.
Source Prensa Latina