Caracas, 3 juillet (RHC) Le président du Venezuela, Nicolás Maduro a reproché à l’administration colombienne d’Iván Duque de continuer à promouvoir des projets violents contre cette nation sud-américaine.
Lors de la cérémonie de promotion des officiers et des troupes professionnelles de la Garde d’honneur présidentielle et de la Direction générale du contre-espionnage militaire, le chef de l´État vénézuélien a appelé les forces armées nationales bolivariennes (FANB) à élever les niveaux d’alerte face aux éventuelles menaces contre le pays.
“Dans son impuissance, sa haine et sa défaite, Iván Duque veut se venger du Venezuela, c’est pourquoi il faut que nous restions sur nos gardes » a souligné le chef d’État lors de la cérémonie organisée au théâtre de l’Académie militaire, de Fuerte Tiuna, à Caracas.
Maduro a annoncé en février 2019 la décision de l’exécutif bolivarien de rompre les liens politiques et diplomatiques avec le pays voisin, accusant le gouvernement colombien de soutenir les agressions contre la nation bolivarienne, en collusion avec les États-Unis et l’extrême droite vénézuélienne.
Récemment, le président vénézuélien a eu une conversation téléphonique avec le président élu de Colombie, Gustavo Petro, au cours de laquelle ils ont parlé de la volonté de rétablir la normalité aux frontières et de travailler à une nouvelle étape des relations.
Lors de la cérémonie de promotion samedi, le haut dirigeant a souligné la force de l’union civile-militaire et le soutien de la FNAB aux efforts du peuple pour récupérer progressivement les indices sociaux et économiques.
À cet égard, le chef de l’État a affirmé que les forces armées constituent la plus grande garantie pour la paix, la stabilité, la sécurité et la vie de la nation.
Le Venezuela est une patrie de libérateurs; elle est admirée et respectée par son esprit de résistance et sa force révolutionnaire, une force qu’elle doit en grande partie à la FNAB, en tant qu’épine dorsale de morale, de valeurs et d’idéologie bolivarienne, d’un peuple qui a décidé d’être libre », a-t-il souligné.
Source Prensa Latina