La Havane, 4 août (RHC) La Commission économique des Nations Unies pour l'Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL) s’est prononcé ce jeudi à Santiago du Chili pour combler les lacunes et les asymétries qui empêchent la région d'effectuer une transition verte et juste.
Le secrétaire exécutif par intérim de la CEPAL, Mario Cimoli, a déclaré que l'Amérique Latine traverse une période difficile, plus d'un pays se trouvant dans une situation économique, sociale et politique complexe, due en grande partie aux conditions macroéconomiques et aux restrictions extérieures.
Lors d'une réunion intitulée "Le développement durable en Amérique Latine et dans les Caraïbes: Vers une transition plus verte et plus juste", Mario Cimoli a lancé un appel en faveur d'un changement de tous les paramètres qui nuisent à la durabilité environnementale et permettent une transition juste.
Il a expliqué que cela est fait dans le but d'augmenter la productivité, de réduire l'informalité, de créer des emplois de qualité et de faire progresser l'inclusion et l'égalité.
"À cette fin, il est nécessaire de reconnaître et de renverser les asymétries industrielles et productives par rapport aux autres régions, un aspect essentiel pour résoudre les problèmes de productivité et d'informalité", a déclaré le secrétaire exécutif par intérim de la CEPAL.
Pour sa part, la directrice du Centre de développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques a souligné que cette transformation n'est pas seulement une tâche urgente face au changement climatique, mais aussi une occasion sans précédent de stimuler les progrès de la région grâce à des politiques appropriées.
Les secteurs stratégiques pour un nouveau style de développement, le rôle des énergies renouvelables et de l'électro-mobilité, la transformation productive, la durabilité et l'économie circulaire ont également été abordés lors de l'événement.
Source: Prensa Latina