La Havane, 16 août, (RHC)- Coup d’envoi officiel ce mardi de la campagne électorale en vue des présidentielles du 3 octobre.
En tête des sondages, Luiz Inacio Lula da Silva, a dû changer à la dernière minute le lieu choisi pour lancer officiellement sa campagne. L'équipe chargée de sa sécurité a identifié des risques potentiels, selon les médias brésiliens.
L’ancien dirigeant syndical a opté pour une usine Volkswagen à proximité de Sao Paulo, où il a été tourneur-fraiseur.
Le président Jair Bolsonaro, en quête d’une réélection, a choisi la localité de l’État de Minas Gerais où il a été attaqué à l’arme blanche il y a quatre ans.
La sécurité autour des principaux candidats à l'élection dont le premier tour aura lieu le 2 octobre a été considérablement renforcée pour éviter tout incident.
Les deux favoris sillonnent déjà le pays depuis plusieurs semaines pour aller au contact des électeurs, mais la campagne officielle, avec meetings et distribution de tracts, n'est autorisée qu'à partir de ce mardi.
Lundi soir, un sondage de l'institut Ipec donnait un avantage confortable à l'ex-président de gauche, avec 44% des intentions de vote au premier tour, contre 32% pour le chef de l'Etat actuel.
Ce mardi est également marqué en début de soirée par l'intronisation du juge Alexandre de Moraes à la présidence du Tribunal Supérieur électoral (TSE).
Ce magistrat de la Cour suprême est une des bêtes noires du président Bolsonaro, contre lequel il a ordonné l'ouverture d'une enquête pour diffusion de fausses informations sur le système électoral.
Le chef de l'Etat n'a cessé de remettre en cause la fiabilité des urnes électroniques utilisées dans le pays depuis 1996, évoquant des "fraudes" sans jamais apporter de preuves. Des attaques qui font redouter qu'il ne reconnaisse pas le résultat du scrutin en cas de défaite.
Sources: HispanTv et AFP