La Havane, 19 août, (RHC)- L'ancien président colombien Ernesto Samper a déclaré à Buenos Aires que le renforcement et l'institutionnalisation de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) sont plus nécessaires aujourd'hui que jamais.
Dans des déclarations à Prensa Latina, Ernesto Samper a estimé que la victoire de Luiz Inácio Lula da Silva aux élections présidentielles au Brésil est fondamentale pour la relance de ce mécanisme d'intégration régionale.
Il ne fait aucun doute qu'il est essentiel que Lula gagne pour que la coopération et l'unité puissent être réactivées, a-t-il déclaré.
Il a également assuré que d'ici la fin de l'année, lors du sommet des chefs d'État de la CELAC, des annonces pourraient être faites sur le processus d'institutionnalisation de cette organisation, la seule qui regroupe tous les pays de la région.
Ernesto Samper s’est rendu dans la capitale argentine pour participer à un séminaire international de cette organisation auquel ont assisté des chefs d'État et des dirigeants d'une trentaine de nations.
S'exprimant lors de l'événement, il a demandé que la CELAC bénéficie d'un soutien technique, d'un financement et d'une structure propre qui lui permette de représenter ses membres et de prendre des décisions communes.
Nous devons réactiver l'Union des nations sud-américaines et parvenir à une synchronisation, comme avec d'autres mécanismes sous-régionaux. Nous avons besoin d'une CELAC renforcée, avec un secrétaire général qui joue le rôle de ministère des Affaires étrangères de l'Amérique latine vis-à-vis du monde extérieur et capable de développer des agendas sectoriels en interne, a-t-il expliqué.
Dans le contexte actuel, nous devons être représentés, intégrés et responsables de l'Amérique latine. Nous espérons relancer la CELAC cette année, a-t-il dit.
D'autre part, il a salué la décision du nouveau président colombien, Gustavo Petro, de reprendre les engagements de négociation avec l'Armée de libération nationale pour la paix dans son pays.
Nous sommes reconnaissants aux pays tels que Cuba et la Norvège qui ont réitéré leur volonté de continuer à accompagner le processus de paix en Colombie, a-t-il déclaré.
Source: Prensa Latina
