Lula met en garde contre la violence au Brésil après l'attentat contre Cristina Fernandez

Édité par Reynaldo Henquen
2022-09-03 11:02:25

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L'ancien président du Brésil, Luis Inacio Lula da Silva, lors d'un rassemblement à Manaus, le 31 août 2022. Photo : Reuters

Brasilia, 3 septembre (RHC) L'ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva (2003-2010) et candidat du Parti des travailleurs (PT) aux élections d'octobre a déclaré vendredi que la tentative d'assassinat de la vice-présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner à Buenos Aires doit être considérée comme un avertissement, car ce scénario pourrait se répéter au Brésil.

"Ce que nous voyons dans la presse, il y a des insinuations tous les jours. Et ceux qui font des insinuations peuvent tenir leurs promesses. Et celui qui fait des insinuations peut réaliser ce qu'il promet", a souligné Lula, dans une référence voilée à son rival électoral, l'actuel leader d'extrême-droite Jair Bolsonaro.

Le même jour, Lula a exprimé sur Twitter sa solidarité avec Fernández, "victime d'un fasciste criminel qui ne sait pas respecter les différences et la diversité [...] cette violence et cette haine politique qui sont stimulées par certains, est une menace pour la démocratie dans notre région", a-t-il fait remarquer.

L'attentat manqué contre la vice-présidente argentine a eu un impact énorme au Brésil, non seulement parce que c'est le pays d'origine de l'agresseur, mais aussi parce que le géant latino-américain est en plein processus électoral pour élire un nouveau président le 2 octobre. En effet, les campagnes de Lula et de Bolsonaro ont décidé de revoir les protocoles de sécurité pour les protéger.

Les messages de soutien continuent d'affluer en Argentine, au lendemain d'une tentative d'assassinat de la vice-présidente argentine Cristina Fernandez.

 Lula, selon les sondages, est jusqu'à présent en tête des intentions de vote, et certains sondages le donnent même vainqueur dès le premier tour sans qu'il soit nécessaire de recourir à un second tour.

Bolsonaro, deuxième dans les sondages, doit faire face à des accusations de mauvaise gestion de la nouvelle pandémie de coronavirus et de la crise économique qui en découle, ainsi qu'à des appels au coup d'État et à un discours marqué par la haine et la misogynie. (Source Hispan TV)



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